Ce vendredi 8 décembre 2023, dès 8 heures du matin, les abords du tribunal sont bondés. Hommes et femmes de tous horizons convergent vers les différentes zones d'accès, exprimant leur solidarité envers Oustaz Oumar Sall. Une tension palpable flotte dans l'enceinte du tribunal de Dakar, aujourd'hui, alors que le prêcheur Oustaz Oumar Sall se trouve face à un auditoire composé pour l'essentiel d'une foule de soutiens. Les partisans, les "ibadous", vêtus de manière distinctive, ont afflué pour apporter leur soutien fervent à l'accusé.
Dans la salle 4 des flagrants délits de Dakar, une ambiance électrique domine, mêlant calme apparent et anxiété latente, chacun priant et murmurant des prières en égrenant des chapelets.
À 12h51, la salle s'anime alors qu'Oustaz Oumar Sall fait son entrée, arborant un caftan jaune, sourire aux lèvres et posture rassurante. Face aux accusations, il se défend : "Je n'ai jamais eu l'intention d'offenser ou de dénigrer quiconque dans mes enseignements."
Interrogé par le procureur, il insiste sur le fait qu'il n'a jamais eu l'intention de blesser qui que ce soit par ses paroles. "Si j'ai commis une erreur, je présente mes excuses. Je n'ai jamais nommé qui que ce soit dans mes vidéos", affirme-t-il avec assurance.
Cependant, les parties civiles contestent ses déclarations. Assane Kandji, Demba Niang, Moussa Gaye et d'autres plaignants expriment leur douleur et dénoncent les propos d'Oustaz Sall comme des attaques personnelles envers leur confrérie. "Il nous a insultés et offensés. Ses paroles sur notre Wazifa sont une caricature. Il se moque de notre confrérie à travers ses gestes et paroles", déclarent-ils indignés.
L'un des plaignants souligne : "Nous avons porté plainte car nous sommes dans un pays où la liberté de culte est une réalité. Ses paroles blessantes auraient pu être évitées. Les enseignements de Cheikh Tidiane (fondateur algérien de la Tidianiya) sont une croyance pour nous, et la façon dont il les a traités nous a profondément atteints."
Oustaz Sall reconnaît partiellement ses torts : "Je n'ai visé personne dans mes enseignements. Ils ont amené un enregistrement de 1997 sans preuve. Je regrette toujours les paroles que j'ai prononcées à cette époque."
Après de longues heures de débats et de plaidoiries, une conclusion n'a pas encore été rendue. À l'extérieur de la salle, un homme exprime ses craintes : "Ce procès risque d'attiser davantage la haine entre les confréries."
Depuis plus de dix jours, Oustaz Oumar Sall est derrière les barreaux, accusé par un collectif de disciples Tidianes pour des propos supposément offensants envers leur confrérie. La plainte, déposée le 17 novembre 2023, a abouti à son arrestation par la Division Spéciale de Cybersécurité (DSC). Les accusations portent sur des actes « de diffamation et d'insulte par le biais de systèmes informatiques », ainsi que « la provocation d'actes d'intolérance ».
Dans la salle 4 des flagrants délits de Dakar, une ambiance électrique domine, mêlant calme apparent et anxiété latente, chacun priant et murmurant des prières en égrenant des chapelets.
À 12h51, la salle s'anime alors qu'Oustaz Oumar Sall fait son entrée, arborant un caftan jaune, sourire aux lèvres et posture rassurante. Face aux accusations, il se défend : "Je n'ai jamais eu l'intention d'offenser ou de dénigrer quiconque dans mes enseignements."
Interrogé par le procureur, il insiste sur le fait qu'il n'a jamais eu l'intention de blesser qui que ce soit par ses paroles. "Si j'ai commis une erreur, je présente mes excuses. Je n'ai jamais nommé qui que ce soit dans mes vidéos", affirme-t-il avec assurance.
Cependant, les parties civiles contestent ses déclarations. Assane Kandji, Demba Niang, Moussa Gaye et d'autres plaignants expriment leur douleur et dénoncent les propos d'Oustaz Sall comme des attaques personnelles envers leur confrérie. "Il nous a insultés et offensés. Ses paroles sur notre Wazifa sont une caricature. Il se moque de notre confrérie à travers ses gestes et paroles", déclarent-ils indignés.
L'un des plaignants souligne : "Nous avons porté plainte car nous sommes dans un pays où la liberté de culte est une réalité. Ses paroles blessantes auraient pu être évitées. Les enseignements de Cheikh Tidiane (fondateur algérien de la Tidianiya) sont une croyance pour nous, et la façon dont il les a traités nous a profondément atteints."
Oustaz Sall reconnaît partiellement ses torts : "Je n'ai visé personne dans mes enseignements. Ils ont amené un enregistrement de 1997 sans preuve. Je regrette toujours les paroles que j'ai prononcées à cette époque."
Après de longues heures de débats et de plaidoiries, une conclusion n'a pas encore été rendue. À l'extérieur de la salle, un homme exprime ses craintes : "Ce procès risque d'attiser davantage la haine entre les confréries."
Depuis plus de dix jours, Oustaz Oumar Sall est derrière les barreaux, accusé par un collectif de disciples Tidianes pour des propos supposément offensants envers leur confrérie. La plainte, déposée le 17 novembre 2023, a abouti à son arrestation par la Division Spéciale de Cybersécurité (DSC). Les accusations portent sur des actes « de diffamation et d'insulte par le biais de systèmes informatiques », ainsi que « la provocation d'actes d'intolérance ».
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