Le berger Abou Sow a été jugé et condamné à deux ans ferme pour coups mortels par le Tribunal de grande instance de Louga, jeudi dernier. Au forage pastoral du village de Mbaye-Mbaye (commune de Geun Sarr), le jeune berger a tué son ami à coups de machette pour une affaire de vol de pastèques.
Selon le journal L'Observateur, le prévenu poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et de détention d'armes sans autorisation administrative, a plaidé coupable devant le père de sa victime, en revenant sur les circonstances qui ont engendré la mort de Alassane Sow.
« Les faits se sont déroulés le 29 septembre dernier au forage pastoral du village de Mbaye-Mbaye (commune de Gueun Sarr). Ce jour-là, pendant que j'abreuvais mon troupeau, Alassane Sow, accompagné de deux de ses amis, est venu vers moi pour se plaindre. Auparavant, je leur avais demandé de ne plus mettre les pieds dans mon kraal après qu'ils aient volé des pastèques dans les champs appartenant aux paysans de Mpal. Chaque nuit, ils profitaient de l'obscurité pour aller voler des pastèques. Puisqu'ils passaient toujours par mon campement, je leur ai demandé de ne plus salir ma réputation avec leur bassesse dans la mesure où les paysans qui ont l'habitude de suivre les traces de pas des voleurs, pourraient me confondre avec eux, puisqu'ils passent chez moi ».
Poursuivant, il ajoute : « Ils se sont sentis vexés par mes propos, c'est pourquoi lorsqu'ils m'ont trouvé au forage, ils ont essayé de me provoquer. Alassane Sow a été le premier à m'injurier en me traitant de lâche. Je lui ai rendu ses insanités nous avons commencé à nous quereller puis il a brandi un bâton pour m'en donner deux coups, ne voulant pas qu'il me blesse, car il était énervé, j'ai riposté en lui portant trois coups de machette ».
Ce dernier, voulant sauver sa peau, est parti se cacher chez son marabout après cet acte tragique. N'ayant pas d'échappatoire, il sera interpellé par la gendarmerie après que sa victime ait succombé à ses coups de machette.
« Il était atteint au coup et à la main. Quand le sang a giclé, j'ai pris la fuite, parce que je ne voulais pas que ses camarades me tuent. Je me suis réfugié chez mon marabout où les gendarmes m'ont cueilli après le décès de ma victime. Je regrette bien les faits. Je ne voulais pas le tuer », a-t-il avoué devant la barre.
En l'absence des témoins, le tribunal lui a été rappelé que le jeune Alassane Sow, après qu'il a été sauvagement battu, a été transféré à bord d'un taxi-clando au dispensaire de Ndawas, puis au centre de santé de Sakal où il a succombé à ses blessures.
La défense assurée par Me Sidy Seck a déclaré que la partie atteinte (main) n'est pas sensible. Si les secours avaient été organisés à temps, la victime ne serait pas décédée. Finalement, dans son délibéré, le Tribunal de Louga a déclaré le prévenu coupable des faits avant de le condamner à deux ans ferme, conclu le journal.
Selon le journal L'Observateur, le prévenu poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et de détention d'armes sans autorisation administrative, a plaidé coupable devant le père de sa victime, en revenant sur les circonstances qui ont engendré la mort de Alassane Sow.
« Les faits se sont déroulés le 29 septembre dernier au forage pastoral du village de Mbaye-Mbaye (commune de Gueun Sarr). Ce jour-là, pendant que j'abreuvais mon troupeau, Alassane Sow, accompagné de deux de ses amis, est venu vers moi pour se plaindre. Auparavant, je leur avais demandé de ne plus mettre les pieds dans mon kraal après qu'ils aient volé des pastèques dans les champs appartenant aux paysans de Mpal. Chaque nuit, ils profitaient de l'obscurité pour aller voler des pastèques. Puisqu'ils passaient toujours par mon campement, je leur ai demandé de ne plus salir ma réputation avec leur bassesse dans la mesure où les paysans qui ont l'habitude de suivre les traces de pas des voleurs, pourraient me confondre avec eux, puisqu'ils passent chez moi ».
Poursuivant, il ajoute : « Ils se sont sentis vexés par mes propos, c'est pourquoi lorsqu'ils m'ont trouvé au forage, ils ont essayé de me provoquer. Alassane Sow a été le premier à m'injurier en me traitant de lâche. Je lui ai rendu ses insanités nous avons commencé à nous quereller puis il a brandi un bâton pour m'en donner deux coups, ne voulant pas qu'il me blesse, car il était énervé, j'ai riposté en lui portant trois coups de machette ».
Ce dernier, voulant sauver sa peau, est parti se cacher chez son marabout après cet acte tragique. N'ayant pas d'échappatoire, il sera interpellé par la gendarmerie après que sa victime ait succombé à ses coups de machette.
« Il était atteint au coup et à la main. Quand le sang a giclé, j'ai pris la fuite, parce que je ne voulais pas que ses camarades me tuent. Je me suis réfugié chez mon marabout où les gendarmes m'ont cueilli après le décès de ma victime. Je regrette bien les faits. Je ne voulais pas le tuer », a-t-il avoué devant la barre.
En l'absence des témoins, le tribunal lui a été rappelé que le jeune Alassane Sow, après qu'il a été sauvagement battu, a été transféré à bord d'un taxi-clando au dispensaire de Ndawas, puis au centre de santé de Sakal où il a succombé à ses blessures.
La défense assurée par Me Sidy Seck a déclaré que la partie atteinte (main) n'est pas sensible. Si les secours avaient été organisés à temps, la victime ne serait pas décédée. Finalement, dans son délibéré, le Tribunal de Louga a déclaré le prévenu coupable des faits avant de le condamner à deux ans ferme, conclu le journal.