Le ministre tchadien de l'Environnement et des ressources halieutiques, le Professeur Ali Souleyman Dabye a été limogé mercredi. "Il est mis fin aux fonctions du ministre", indique le décret lu à la radio sans préciser de raisons.
Celui-ci, selon une source anonyme aurait délivré "une autorisation à un général de l'armée pour l'abattage des arbres dans un périmètre à perte de vue à la sortie sud de N'Djamena".
Or, les autorités tchadiennes ont, dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la désertification, strictement interdit l'abattage des arbres près de N'Djamena, interdisant même la vente de charbon de bois dans la capitale.
Un million d'arbre doivent être plantés, près de N’djaména. Et cela fait suite à un projet de la ceinture verte lancé par le Président Idriss Deby Itno, en août 2007, pour faire face à l’avancée du désert.
Avant le limogeage de ce ministre, trois autres membres du gouvernement, dont l'Assemblée nationale a voté la mise en accusation, ont été inculpés de corruption et écroués mardi à la maison d’arrêt. Il s'agit d'Abderamane Koko, ministre de l'Education nationale, Limane Mahamat, ministre, secrétaire général du gouvernement, et Oumar Boukar Gana, secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget.
Ces trois ministres sont mis en examen pour corruption. Ils ont été suspendus de leurs fonctions. Ils sont impliqués dans un scandale financier dans l'attribution d'un marché public pour l'achat de manuels scolaires pour l'année 2009 pour un montant de 1,5 à 2 milliards de FCFA (de 2,29 à 3,05 millions d'euros). Une affaire qui remonte en Octobre 2009.
Affaire de pot de vin : le commerçant ayant obtenu le marché aurait notamment versé au ministre de l'Education nationale via un intermédiaire 60 millions de FCFA (près de 91.500 euros), et 75 millions de FCFA au ministre secrétaire général du gouvernement (plus de 114.000 euros) via un intermédiaire.
Quant au secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget, le commerçant "déclare lui avoir remis de l'argent à plusieurs reprises", et fait état de "nombreux appels téléphoniques nocturnes" entre eux.
A ceux là, s’ajoute un député du parti au pouvoir -dont l'immunité a été levée le 19 janvier-
Cette affaire a coûté également à l’ancien secrétaire général de la présidence, Haroun Kabadi (ancien Premier Ministre et ancien numéro 2 du parti au pouvoir, le MPS) qui a été arrêté et écroué à la maison d’arrêt au début de la révélation de l’affaire, en octobre.
Celui-ci, selon une source anonyme aurait délivré "une autorisation à un général de l'armée pour l'abattage des arbres dans un périmètre à perte de vue à la sortie sud de N'Djamena".
Or, les autorités tchadiennes ont, dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la désertification, strictement interdit l'abattage des arbres près de N'Djamena, interdisant même la vente de charbon de bois dans la capitale.
Un million d'arbre doivent être plantés, près de N’djaména. Et cela fait suite à un projet de la ceinture verte lancé par le Président Idriss Deby Itno, en août 2007, pour faire face à l’avancée du désert.
Avant le limogeage de ce ministre, trois autres membres du gouvernement, dont l'Assemblée nationale a voté la mise en accusation, ont été inculpés de corruption et écroués mardi à la maison d’arrêt. Il s'agit d'Abderamane Koko, ministre de l'Education nationale, Limane Mahamat, ministre, secrétaire général du gouvernement, et Oumar Boukar Gana, secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget.
Ces trois ministres sont mis en examen pour corruption. Ils ont été suspendus de leurs fonctions. Ils sont impliqués dans un scandale financier dans l'attribution d'un marché public pour l'achat de manuels scolaires pour l'année 2009 pour un montant de 1,5 à 2 milliards de FCFA (de 2,29 à 3,05 millions d'euros). Une affaire qui remonte en Octobre 2009.
Affaire de pot de vin : le commerçant ayant obtenu le marché aurait notamment versé au ministre de l'Education nationale via un intermédiaire 60 millions de FCFA (près de 91.500 euros), et 75 millions de FCFA au ministre secrétaire général du gouvernement (plus de 114.000 euros) via un intermédiaire.
Quant au secrétaire d'Etat aux Finances chargé du Budget, le commerçant "déclare lui avoir remis de l'argent à plusieurs reprises", et fait état de "nombreux appels téléphoniques nocturnes" entre eux.
A ceux là, s’ajoute un député du parti au pouvoir -dont l'immunité a été levée le 19 janvier-
Cette affaire a coûté également à l’ancien secrétaire général de la présidence, Haroun Kabadi (ancien Premier Ministre et ancien numéro 2 du parti au pouvoir, le MPS) qui a été arrêté et écroué à la maison d’arrêt au début de la révélation de l’affaire, en octobre.