Le Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance (GRPC) sur la tuerie survenue dans la forêt de Bofa Bayotte le samedi 6 janvier 2018, recommande vivement de ne pas interrompre le processus de paix en cours et dont le dénouement, tout proche avant les incidents, laissait entrevoir, par ses acquis encore fragiles, mais remarquables, de belles perspectives de règlement de la crise qui sévit depuis bientôt 35 ans.
Convaincu que toute escalade pourrait compromettre ces acquis et réinstaller l’insécurité dans la région sud ainsi que dans les pays limitrophes, le GRPC invite tous les acteurs directs et indirects à la sérénité, à la mesure, à la responsabilité et à l’engagement pour une approche de règlement basée sur le dialogue inclusif. Mais aussi lance un appel à une gestion intelligente de la situation créée par ces incidents par une approche de gestion préventive, plus présente, plus responsable et plus juste des services de l’Etat auprès des populations.
Dans cette perspective le GRPC recommande d’examiner la possibilité d’observer, pour un temps à déterminer, une pause dans la coupe de bois au niveau des forêts de la Casamance par la suspension de la délivrance des permis de coupe et une plus grande surveillance des forêts par la mise en place d’ un dispositif renforcé de surveillance conduit par des agents forestiers mieux outillés. Mais aussi l’élaboration par le Gouvernement d’ un plan de paix à soumettre aux différentes composantes du MFDC, ainsi qu’aux populations, plan de paix comportant des mesures de confiance et d’accompagnement des interventions liées au développement de la région par la réalisation des infrastructures , le désenclavement interne et intra régional ainsi que des facilités d’accès aux services sociaux de base dans le cadre de programmes en cours et en perspective.
Le GRPC milite aussi pour l’accompagnement et le soutien, s’il est sollicité, du processus de réunification déjà lancé par le MFDC qui souhaite parachever la mise en place d’une direction politique et d’un commandement unifiés en vue de la préparation et la conduite des négociations avec le Gouvernement. Pour finir, il demande de veiller à impliquer les populations de la région sud dans le processus en vue d’une prise en compte adéquate de leurs préoccupations, en application du principe de la participation...
Source : Dakaractu
Convaincu que toute escalade pourrait compromettre ces acquis et réinstaller l’insécurité dans la région sud ainsi que dans les pays limitrophes, le GRPC invite tous les acteurs directs et indirects à la sérénité, à la mesure, à la responsabilité et à l’engagement pour une approche de règlement basée sur le dialogue inclusif. Mais aussi lance un appel à une gestion intelligente de la situation créée par ces incidents par une approche de gestion préventive, plus présente, plus responsable et plus juste des services de l’Etat auprès des populations.
Dans cette perspective le GRPC recommande d’examiner la possibilité d’observer, pour un temps à déterminer, une pause dans la coupe de bois au niveau des forêts de la Casamance par la suspension de la délivrance des permis de coupe et une plus grande surveillance des forêts par la mise en place d’ un dispositif renforcé de surveillance conduit par des agents forestiers mieux outillés. Mais aussi l’élaboration par le Gouvernement d’ un plan de paix à soumettre aux différentes composantes du MFDC, ainsi qu’aux populations, plan de paix comportant des mesures de confiance et d’accompagnement des interventions liées au développement de la région par la réalisation des infrastructures , le désenclavement interne et intra régional ainsi que des facilités d’accès aux services sociaux de base dans le cadre de programmes en cours et en perspective.
Le GRPC milite aussi pour l’accompagnement et le soutien, s’il est sollicité, du processus de réunification déjà lancé par le MFDC qui souhaite parachever la mise en place d’une direction politique et d’un commandement unifiés en vue de la préparation et la conduite des négociations avec le Gouvernement. Pour finir, il demande de veiller à impliquer les populations de la région sud dans le processus en vue d’une prise en compte adéquate de leurs préoccupations, en application du principe de la participation...
Source : Dakaractu
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