Dessin d'audience. Nidal Hassan devant la cour martiale de Fort Hood, au Texas le 23 Août 2013. REUTERS/ Brigitte Woosley
Nidal Hasan, dans une chaise roulante depuis la fusillade, avait tenu à assurer lui-même sa défense. Il a accueilli, sans émotion aucune, la décision du tribunal qui l’emmènera dans le couloir de la mort. Plusieurs responsables de l’armée ont pourtant indiqué que cette condamnation en cour martiale entraînait automatiquement l’ouverture d’une procédure en appel devant les instances supérieures militaires.
A la suite de cet appel qui pourrait durer quatre ans, c’est le général de Fort Hood et le président des Etats-Unis qui auront la responsabilité d’approuver l’injection létale. Les exécutions de soldats aux Etats-Unis sont rares ; la dernière d'un militaire en activité par l'armée américaine remonte à 1961.
Nidal Hasan, ancien psychiatre de Fort Hood, voulait, selon ses propos, devenir un martyr, inspiré en cela par al-Qaïda. Il souhaitait empêcher le départ des soldats en Irak et en Afghanistan, considérant ces guerres comme illégales. Tout au long du procès, l’accusé n’a contesté aucun des chefs d’accusation. Il a refusé d’appeler des témoins à la barre. Et s’est contenté d’une seule déclaration : « Je suis le tireur ».
Source : Rfi.fr
A la suite de cet appel qui pourrait durer quatre ans, c’est le général de Fort Hood et le président des Etats-Unis qui auront la responsabilité d’approuver l’injection létale. Les exécutions de soldats aux Etats-Unis sont rares ; la dernière d'un militaire en activité par l'armée américaine remonte à 1961.
Nidal Hasan, ancien psychiatre de Fort Hood, voulait, selon ses propos, devenir un martyr, inspiré en cela par al-Qaïda. Il souhaitait empêcher le départ des soldats en Irak et en Afghanistan, considérant ces guerres comme illégales. Tout au long du procès, l’accusé n’a contesté aucun des chefs d’accusation. Il a refusé d’appeler des témoins à la barre. Et s’est contenté d’une seule déclaration : « Je suis le tireur ».
Source : Rfi.fr