La plus grand base militaire américaine du monde est endeuillée. Un commandant de l’armée américaine a ouvert le feu jeudi sur la base de Fort Hood, au Texas, tuant 12 personnes et blessant 31 autres. Dans un premier temps donné pour mort, le tireur, Nidal Malik Hasan est en fait toujours en vie. "Il est détenu et son état est stationnaire", a déclaré le général Cone, précisant que le psychiatre de l’armée souffrait de plusieurs blessures par balles. Il a également démenti ses premiers propos, peu après la fusillade, selon lesquels il y avait trois tireurs. Interrogé sur le possible caractère terroriste de cette attaque, il a répondu: "Je ne pourrais pas l'exclure, mais à cet instant, les preuves n'abondent pas en ce sens."
La fusillade a éclaté vers 13h30, au Centre de préparation des soldats, où des militaires en partance pour un déploiement à l'étranger passaient d'ultimes examens médicaux, a précisé le général. Et la fusillade s'est déroulée peu avant une cérémonie de remise de diplômes. Le tireur a utilisé deux armes de poing, dont une arme semi-automatique. Mais "rien n'indique qu'il s'agissait d'armes militaires", a précisé le général Cone.
"Son pire cauchemar"
Comment expliquer le geste du major Nidal Malik Hasan, 40 ans, d’origine palestinienne? D’après les premiers éléments il se sentait oppressé, harcelé par ses collègues en raison de son origine et de sa religion musulmane. Sur la base militaire, qui accueille tous les soldats américains avant leur déploiement à l’étranger, le psychiatre était chargé de soigner les soldats, notamment ceux qui rentraient des zones de conflits. D’après le cousin du tireur présumé, le suspect, arrivé en avril dernier dans le Texas, avait appris récemment qu’il partirait sous peu en Irak. "Nous savons depuis cinq ans qu'il s'agissait sans doute de son pire cauchemar", a expliqué Nader Hasan. Le commandant, qui est entré dans l'armée américaine après le lycée, avait également exercé la fonction de psychiatre dans un centre médical de l'armée à Washington, où sont soignés les blessés graves. "Il était psychiatre à Walter Reed, s'occupant de personnes de retour et (...) essayant de les aider à surmonter leur traumatisme", a expliqué son cousin.
"Horrible explosion de violence"
La base de Fort Hood est un élément clé dans le dispositif militaire américain, notamment pour le déploiement en Irak et en Afghanistan. Ses installations couvrent 878 km² et quelque 65000 soldats, civils et membres de leurs familles y sont affectés. Elle est aussi la base américaine la plus affectée par les suicides depuis le début de la guerre en Irak. En juillet, on y comptait 75 soldats ayant mis fin à leurs jours depuis mars 2003, dont neuf depuis le début de l'année. L'incident de jeudi est un des plus meurtriers jamais survenu sur une base américaine.
Peu après le drame, Barack Obama a rendu hommage aux victimes. A Washington, le président américain a évoqué une "horrible explosion de violence". "Il est terrifiant qu'ils soient pris sous le feu dans une base de l'armée sur le sol américain", a-t-il-ajouté, promettant de faire toute la lumière sur le drame. Déjà, les débats sont très vifs aux Etats-Unis sur la prise en charge du syndrome du stress post-traumatique pour les soldats revenants d'Irak ou d'Afghanistan.
Source: Lejdd
La fusillade a éclaté vers 13h30, au Centre de préparation des soldats, où des militaires en partance pour un déploiement à l'étranger passaient d'ultimes examens médicaux, a précisé le général. Et la fusillade s'est déroulée peu avant une cérémonie de remise de diplômes. Le tireur a utilisé deux armes de poing, dont une arme semi-automatique. Mais "rien n'indique qu'il s'agissait d'armes militaires", a précisé le général Cone.
"Son pire cauchemar"
Comment expliquer le geste du major Nidal Malik Hasan, 40 ans, d’origine palestinienne? D’après les premiers éléments il se sentait oppressé, harcelé par ses collègues en raison de son origine et de sa religion musulmane. Sur la base militaire, qui accueille tous les soldats américains avant leur déploiement à l’étranger, le psychiatre était chargé de soigner les soldats, notamment ceux qui rentraient des zones de conflits. D’après le cousin du tireur présumé, le suspect, arrivé en avril dernier dans le Texas, avait appris récemment qu’il partirait sous peu en Irak. "Nous savons depuis cinq ans qu'il s'agissait sans doute de son pire cauchemar", a expliqué Nader Hasan. Le commandant, qui est entré dans l'armée américaine après le lycée, avait également exercé la fonction de psychiatre dans un centre médical de l'armée à Washington, où sont soignés les blessés graves. "Il était psychiatre à Walter Reed, s'occupant de personnes de retour et (...) essayant de les aider à surmonter leur traumatisme", a expliqué son cousin.
"Horrible explosion de violence"
La base de Fort Hood est un élément clé dans le dispositif militaire américain, notamment pour le déploiement en Irak et en Afghanistan. Ses installations couvrent 878 km² et quelque 65000 soldats, civils et membres de leurs familles y sont affectés. Elle est aussi la base américaine la plus affectée par les suicides depuis le début de la guerre en Irak. En juillet, on y comptait 75 soldats ayant mis fin à leurs jours depuis mars 2003, dont neuf depuis le début de l'année. L'incident de jeudi est un des plus meurtriers jamais survenu sur une base américaine.
Peu après le drame, Barack Obama a rendu hommage aux victimes. A Washington, le président américain a évoqué une "horrible explosion de violence". "Il est terrifiant qu'ils soient pris sous le feu dans une base de l'armée sur le sol américain", a-t-il-ajouté, promettant de faire toute la lumière sur le drame. Déjà, les débats sont très vifs aux Etats-Unis sur la prise en charge du syndrome du stress post-traumatique pour les soldats revenants d'Irak ou d'Afghanistan.
Source: Lejdd
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