Dès 10h, le président tunisien élu se rendra à l'Assemblée nationale. Beji Caïd Essebsi, 88 ans, y sera reçu par le nouveau président de l'Assemblée issu de son parti Nidaa Tounes et par le chef du gouvernement Mehdi Jomaa. Devant le Parlement, BCE viendra prêter serment et livrer un bref discours.
Deuxième étape de son investiture : le palais de Carthage, siège de la présidence pour la passation de pouvoirs avec Moncef Marzouki, son rival perdant de la présidentielle. Conformément au protocole Beji Caïd Essebsi doit raccompagner le président sortant vers la sortie de ce palais qu'il occupe depuis les élections de 2011, remportées à l'époque par ses alliés islamistes d'Ennahda.
Dans l’après-midi, Beji Caïd Essesbi recevra ensuite la démission du Premier ministre Mehdi Jomaa qui continue cependant de gérer les affaires courantes en attendant l'investiture du prochain gouvernement.
Les négociations se poursuivent justement pour former une alliance gouvernementale. Sans majorité absolue à l'Assemblée, Beji Caïd Essebsi doit trouver une coalition avec d'autres partis pour gouverner. Ces discussions doivent être achevées avant le 14 janvier, jour anniversaire de la fuite de Ben Ali, choisi pour la deuxième grande cérémonie d'investiture de Beji Caïd Essebsi, en présence, cette fois, de plusieurs chefs d'Etat amis de la Tunisie.