Borhen Bssais, un présentateur célèbre de médias privés, et Mourad Zeghidi, un commentateur politique, ont écopé de six mois pour diffusion de « fausses nouvelles » dans les médias et réseaux sociaux, et six mois supplémentaires pour « de fausses déclarations dans le but de diffamer autrui », a indiqué à l'AFP le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna.
Lors de leur procès dans la journée, ils ont invoqué la liberté d'expression, expliquant n'avoir fait qu'accomplir leur travail, en analysant et commentant l'actualité politique et socio-économique du pays, selon une journaliste de l'AFP présente dans la salle. Ils avaient été interpellés le 11 mai pour des déclarations dans des émissions à la radio et à la télévision ainsi que des publications sur les réseaux sociaux, considérées comme critiques du pouvoir du président Saied.
Des poursuites avaient été engagées à leur encontre en vertu du décret-loi 54, promulgué en 2022 par M. Saïed, officiellement pour lutter contre la diffusion de « fausses nouvelles » mais décrié pour une interprétation très large. Leurs avocats ont demandé un non-lieu lors du procès.
« Mon travail en tant qu'analyste politique m'impose de parler des affaires publiques (...) je veux savoir quelle est la phrase ou le mot qui a été jugé comme enfreignant le Code pénal », a déclaré M. Zeghidi, selon une journaliste de l'AFP dans la salle.
Lors de leur procès dans la journée, ils ont invoqué la liberté d'expression, expliquant n'avoir fait qu'accomplir leur travail, en analysant et commentant l'actualité politique et socio-économique du pays, selon une journaliste de l'AFP présente dans la salle. Ils avaient été interpellés le 11 mai pour des déclarations dans des émissions à la radio et à la télévision ainsi que des publications sur les réseaux sociaux, considérées comme critiques du pouvoir du président Saied.
Des poursuites avaient été engagées à leur encontre en vertu du décret-loi 54, promulgué en 2022 par M. Saïed, officiellement pour lutter contre la diffusion de « fausses nouvelles » mais décrié pour une interprétation très large. Leurs avocats ont demandé un non-lieu lors du procès.
« Mon travail en tant qu'analyste politique m'impose de parler des affaires publiques (...) je veux savoir quelle est la phrase ou le mot qui a été jugé comme enfreignant le Code pénal », a déclaré M. Zeghidi, selon une journaliste de l'AFP dans la salle.