Des procès-verbaux circulent sur les réseaux sociaux au sujet des deux femmes juges, montrant notamment leur certificat de virginité. Les associations de défense des droits des femmes appellent les médias et les journalistes « à résister à la dégradation morale de la vie privée des victimes ».
« Dénoncer clairement ces méthodes »
Elles donnent également rendez-vous pour une manifestation afin de défendre toutes les libertés et protester contre la révocation de tous les juges. « Nous avons protesté énergiquement et nous avons prévu une manifestation à Tunis regroupant toutes les femmes et toutes les féministes de Tunisie pour dénoncer clairement ces méthodes et dénoncer cette utilisation de la vie privée des gens, le recours à des méthodes sexistes pour attaquer des magistrates en les soumettant à des tests de virginité et en dévoilant leur vie privée », explique Nabila Hamza, chargée des relations extérieures au bureau de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD).
La justice tunisienne à l'arrêt
« Nous trouvons ces méthodes complètement d’un autre âge, complètement contraires aux droits humains, complètement contraires au respect de la vie des femmes et contraires à la Constitution tunisienne qui justement protège la vie privée des gens et l’utilisation du corps des femmes. Nous lèverons d’abord comme premier grand slogan: "Non à l’atteinte aux libertés, non au référendum sur les droits des femmes et sur les libertés, oui à l’égalité maintenant" », ajoute-t-elle.
Une grève qui doit durer une semaine a d'ailleurs débuté mardi, mettant ainsi la justice tunisienne quasiment à l'arrêt.
« Dénoncer clairement ces méthodes »
Elles donnent également rendez-vous pour une manifestation afin de défendre toutes les libertés et protester contre la révocation de tous les juges. « Nous avons protesté énergiquement et nous avons prévu une manifestation à Tunis regroupant toutes les femmes et toutes les féministes de Tunisie pour dénoncer clairement ces méthodes et dénoncer cette utilisation de la vie privée des gens, le recours à des méthodes sexistes pour attaquer des magistrates en les soumettant à des tests de virginité et en dévoilant leur vie privée », explique Nabila Hamza, chargée des relations extérieures au bureau de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD).
La justice tunisienne à l'arrêt
« Nous trouvons ces méthodes complètement d’un autre âge, complètement contraires aux droits humains, complètement contraires au respect de la vie des femmes et contraires à la Constitution tunisienne qui justement protège la vie privée des gens et l’utilisation du corps des femmes. Nous lèverons d’abord comme premier grand slogan: "Non à l’atteinte aux libertés, non au référendum sur les droits des femmes et sur les libertés, oui à l’égalité maintenant" », ajoute-t-elle.
Une grève qui doit durer une semaine a d'ailleurs débuté mardi, mettant ainsi la justice tunisienne quasiment à l'arrêt.