Réunis sur la place Pasteur à Tunis, les soutiens d’Abir Moussi, présidente du parti destourien libre et opposante politique, scandent des slogans pour réclamer sa libération.
Elle est emprisonnée depuis deux ans et poursuivie dans le cadre de neuf affaires en Tunisie, une injustice selon Raja Chebbi, une sympathisante qui porte un t-shirt rouge où il est inscrit « libérez Abir Moussi ». « C’est très important de nous mobiliser pour Abir Moussi car nous considérons que nous sommes le seul parti sérieux dans l’opposition et le seul parti qui est en train de défendre les intérêts du peuple tunisien », nous explique-t-elle.
Sur l’avenue Bourguiba, d’autres manifestants, cette fois de la coalition du Front de Salut national qui rassemble des opposants au président Kaïs Saïed, sont venus réclamer un procès équitable pour les détenus de l’affaire du complot présumé contre la sûreté de l’État. Le procès doit reprendre ce vendredi. « Malheureusement l’audience de vendredi va se dérouler dans les mêmes conditions que celle du 4 mars, (à savoir) en l’absence physique des détenus », regrette Riadh Chaïbi, l’un des accusés qui comparaît en liberté.
En protestation d’un procès qui doit de nouveau se faire en visioconférence, plusieurs détenus sont entrés en grève de la faim.
Elle est emprisonnée depuis deux ans et poursuivie dans le cadre de neuf affaires en Tunisie, une injustice selon Raja Chebbi, une sympathisante qui porte un t-shirt rouge où il est inscrit « libérez Abir Moussi ». « C’est très important de nous mobiliser pour Abir Moussi car nous considérons que nous sommes le seul parti sérieux dans l’opposition et le seul parti qui est en train de défendre les intérêts du peuple tunisien », nous explique-t-elle.
Sur l’avenue Bourguiba, d’autres manifestants, cette fois de la coalition du Front de Salut national qui rassemble des opposants au président Kaïs Saïed, sont venus réclamer un procès équitable pour les détenus de l’affaire du complot présumé contre la sûreté de l’État. Le procès doit reprendre ce vendredi. « Malheureusement l’audience de vendredi va se dérouler dans les mêmes conditions que celle du 4 mars, (à savoir) en l’absence physique des détenus », regrette Riadh Chaïbi, l’un des accusés qui comparaît en liberté.
En protestation d’un procès qui doit de nouveau se faire en visioconférence, plusieurs détenus sont entrés en grève de la faim.
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