Rédigé par une commission dont il a lui-même nommé les membres, le projet de Constitution - qui a été amendé par ses soins - est taillé, sans surprise, pour Kaïs Saïed.
Après avoir opté pour un régime dit semi-parlementaire après la révolution, la Tunisie - par la volonté du maître de Carthage - renoue avec le régime présidentiel.
Le président, chef de l’exécutif concentre les pouvoirs malgré l’existence d’une Assemblée nationale. Un Parlement qui sera désormais constitué de deux chambres distinctes puisqu’un Conseil dit « des régions » va aussi être créé en vue d’une meilleure représentation supposée des citoyens.
Un texte qui se réfère d’ailleurs à plusieurs reprises à la révolution de 2011 et qui insiste longuement sur les notions de justice sociale et de dignité.
Le texte, s’il est approuvé, fera entrer la Tunisie dans une troisième République. A ce jour, nul ne sait ce qu’il adviendra de ce projet si les votants venaient à le rejeter. En attendant, la campagne d’inscription des citoyens sur les listes électorales a déjà commencé.
Après avoir opté pour un régime dit semi-parlementaire après la révolution, la Tunisie - par la volonté du maître de Carthage - renoue avec le régime présidentiel.
Le président, chef de l’exécutif concentre les pouvoirs malgré l’existence d’une Assemblée nationale. Un Parlement qui sera désormais constitué de deux chambres distinctes puisqu’un Conseil dit « des régions » va aussi être créé en vue d’une meilleure représentation supposée des citoyens.
Un texte qui se réfère d’ailleurs à plusieurs reprises à la révolution de 2011 et qui insiste longuement sur les notions de justice sociale et de dignité.
Le texte, s’il est approuvé, fera entrer la Tunisie dans une troisième République. A ce jour, nul ne sait ce qu’il adviendra de ce projet si les votants venaient à le rejeter. En attendant, la campagne d’inscription des citoyens sur les listes électorales a déjà commencé.