Tentes brûlées, restes de vaisselle éparpillés et vêtements étalés à même le sol : dans les champs d’oliviers de la région de Sfax où la Garde nationale tunisienne est intervenue, les traces des campements de fortune évacués ces derniers jours sont encore bien visibles. Apparus il y a deux ans, ils accueillaient jusque là plusieurs milliers de migrants subsahariens chassés du centre-ville de Sfax en 2023, à la suite d'une succession de campagnes sécuritaires lancées par les autorités. Faute de trouver un logement ou du travail en ville, d'autres encore les avaient également rejoints ces derniers mois.
Si de tels démantèlements avaient déjà eu lieu par le passé en Tunisie, l’opération a connu une envergure inédite cette fois-ci, compte tenu des plaintes déposées par plusieurs propriétaires d'oliveraies occupées.
Concernant le sort des migrants dont les campements ont été détruits, les autorités misent sur le retour volontaire de certains d'entre eux dans leur pays d'origine, bien que beaucoup se soient déjà dispersés dans la nature. En 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapatrié chez eux plus de 7 000 migrants, un chiffre trois fois supérieur à celui de l'année précédente.
Cette année, leur nombre s'élève pour l'instant à 1740, quota que le président tunisien Kais Saïed juge insuffisamment élevé, ce qui l'a conduit à appeler les ONG en charge de leur rapatriement à intensifier leurs efforts à la fin du mois dernier.
Si de tels démantèlements avaient déjà eu lieu par le passé en Tunisie, l’opération a connu une envergure inédite cette fois-ci, compte tenu des plaintes déposées par plusieurs propriétaires d'oliveraies occupées.
Concernant le sort des migrants dont les campements ont été détruits, les autorités misent sur le retour volontaire de certains d'entre eux dans leur pays d'origine, bien que beaucoup se soient déjà dispersés dans la nature. En 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapatrié chez eux plus de 7 000 migrants, un chiffre trois fois supérieur à celui de l'année précédente.
Cette année, leur nombre s'élève pour l'instant à 1740, quota que le président tunisien Kais Saïed juge insuffisamment élevé, ce qui l'a conduit à appeler les ONG en charge de leur rapatriement à intensifier leurs efforts à la fin du mois dernier.
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