
« Pour une Kasserine libre, non au terrorisme ! » Tels étaient les slogans à l’ouverture de cette journée de mobilisation. « C’est pour sensibiliser les gens à la gravité de la situation, explique l’un des coordinateurs, Souad Klili secrétaire générale du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux Kasserine (FTDES) sociaux. Il y a un certain laisser-aller. Les gens sont écrasés par le quotidien. S’il n’y a pas une implication de la part du gouvernement, je sens que les choses vont s’aggraver ».
Des organisations d'autres villes du pays ont fait plusieurs heures de route pour animer cette journée. Au programme, musique et théâtre de rue. « Nous sommes venus à Kasserine pour dire non à la violence, déclare à la tribune Seiffedine Jlassi, président d’Artiste malgré moi, une association de la capitale. Nous sommes avec vous. C’est l’espoir, le courage, l’énergie et c’est notre responsabilité. Si on ne bouge pas maintenant, on a peur de ce problème gagne tous les pays. »
Malgré ces craintes, le chef du gouvernement Ali Larayedh a assuré mercredi devant les députés que le pays allait mieux sur le plan sécuritaire et que les groupes terroristes liés à al-Qaïda allaient être vaincus.
Source : Rfi.fr
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