
Un important lot de pièces archéologiques, principalement issues de l’époque romaine, a été officiellement restitué à la Tunisie ce lundi 21 avril par l’université de Géorgie, aux États-Unis. Conservées depuis plus de trois décennies hors de leur pays d’origine, ces pièces étaient censées être temporairement prêtées dans le cadre de projets de coopération scientifique.
C’est l’Institut national du patrimoine (INP) qui a accueilli ce lot d'exactement 11 795 pièces archéologiques à Tunis. Un retour rendu possible après un an de démarches diplomatiques et d’échanges de courriers entre les autorités tunisiennes et américaines.
Ces pièces avaient été prêtées en 1990 dans le cadre d’accords de coopération scientifiques entre la Tunisie et des institutions universitaires américaines. Elles étaient notamment destinées à être étudiées, sous condition de restitution. Cette condition n’avait jamais été respectée jusqu’à présent.
Une deuxième restitution prévue
Selon Tarek el Bakkouch le directeur général de l'INP, ce retour est composé de 3 460 pièces de monnaie en bronze, de 2 715 objets en ivoire, de bijoux, d’accessoires et d’outils de la vie quotidienne, ainsi que de 2 825 pièces de verre, de céramique et de métal. Le directeur de l'INP révèle qu'une nouvelle opération de restitution aura lieu le 25 avril, composée de 3 852 pièces, principalement des monnaies de bronze conservées cette fois-ci au Randolph Collège dans l’État de Virginie.
Un communiqué du ministère tunisien des Affaires culturelles précise que ces vestiges ont été mis à jour lors de fouilles archéologiques menées à Carthage entre 1980 et 1990, avec la participation de douze missions européennes et nord-américaines.
Durant cette période, des centaines de pièces ont été exportées à l’étranger pour être étudiées – notamment vers la France, l’Italie, les États-Unis et le Canada. Toutes étaient envoyées « pour études sous réserves de restitution ». Aujourd'hui, la Tunisie entend bien retrouver tous ces vestiges temporairement prêtés.
C’est l’Institut national du patrimoine (INP) qui a accueilli ce lot d'exactement 11 795 pièces archéologiques à Tunis. Un retour rendu possible après un an de démarches diplomatiques et d’échanges de courriers entre les autorités tunisiennes et américaines.
Ces pièces avaient été prêtées en 1990 dans le cadre d’accords de coopération scientifiques entre la Tunisie et des institutions universitaires américaines. Elles étaient notamment destinées à être étudiées, sous condition de restitution. Cette condition n’avait jamais été respectée jusqu’à présent.
Une deuxième restitution prévue
Selon Tarek el Bakkouch le directeur général de l'INP, ce retour est composé de 3 460 pièces de monnaie en bronze, de 2 715 objets en ivoire, de bijoux, d’accessoires et d’outils de la vie quotidienne, ainsi que de 2 825 pièces de verre, de céramique et de métal. Le directeur de l'INP révèle qu'une nouvelle opération de restitution aura lieu le 25 avril, composée de 3 852 pièces, principalement des monnaies de bronze conservées cette fois-ci au Randolph Collège dans l’État de Virginie.
Un communiqué du ministère tunisien des Affaires culturelles précise que ces vestiges ont été mis à jour lors de fouilles archéologiques menées à Carthage entre 1980 et 1990, avec la participation de douze missions européennes et nord-américaines.
Durant cette période, des centaines de pièces ont été exportées à l’étranger pour être étudiées – notamment vers la France, l’Italie, les États-Unis et le Canada. Toutes étaient envoyées « pour études sous réserves de restitution ». Aujourd'hui, la Tunisie entend bien retrouver tous ces vestiges temporairement prêtés.
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