
La vague d'arrestations sans précédent en Tunisie depuis la chute du régime de Ben Ali s'étend : après avoir touché des hommes politiques, des hommes d'affaires et d'autres personnalités accusées de corruption, elle a touché deux juges, un ancien militaire et un ancien diplomate.
Ces arrestations, qui se poursuivent dans la capitale tunisienne, surviennent dans le cadre d'un coup de filet lancé le 10 février dernier. Noureddine Boutar, le directeur de la radio la plus écoutée du pays, est parmi les personnes interpellées ce 13 février 2023. Mosaïque FM diffuse des émissions en direct qui traitent de la situation sociale, politique et économique du pays sur un ton libre et parfois critique.
Selon son avocate, Noureddine Boutar était chez lui au moment de l'arrestation. Sa maison a été perquisitionnée. Les policiers qui ont procédé à son arrestation n'ont pas présenté un mandat d'arrêt ni un mandat de perquisition. Il a été conduit au centre de police Gorjani où il est toujours détenu.
Par ailleurs, un avocat activiste et opposant au président a également été arrêté lundi.
L'ordre des avocats a demandé des explications sur cette vague d'arrestation qu'il juge illégale. « Une vague dangereuse », selon l'opposition, qui vise selon elle « à liquider les opposants politiques au président tout en utilisant les institutions de l'État » comme la police et le ministère de l'Intérieur.
Ces arrestations, qui se poursuivent dans la capitale tunisienne, surviennent dans le cadre d'un coup de filet lancé le 10 février dernier. Noureddine Boutar, le directeur de la radio la plus écoutée du pays, est parmi les personnes interpellées ce 13 février 2023. Mosaïque FM diffuse des émissions en direct qui traitent de la situation sociale, politique et économique du pays sur un ton libre et parfois critique.
Selon son avocate, Noureddine Boutar était chez lui au moment de l'arrestation. Sa maison a été perquisitionnée. Les policiers qui ont procédé à son arrestation n'ont pas présenté un mandat d'arrêt ni un mandat de perquisition. Il a été conduit au centre de police Gorjani où il est toujours détenu.
Toujours selon son avocate, ce journaliste a été interrogé sur la ligne éditoriale de sa radio et sur son financement. Aucune accusation ne lui a été notifiée.🔈🇹🇳 L'arrestation du directeur de @RadioMosaiqueFM, Noureddine Boutar, sans mandat d'arrêt ni raison officielle, son interrogatoire qui a porté sur ses choix éditoriaux, est tout aussi inacceptable que tristement révélateur de la répression qui s’abat sur la presse en #Tunisie. pic.twitter.com/yMC1e9YHiC
— RSF (@RSF_inter) February 14, 2023
Par ailleurs, un avocat activiste et opposant au président a également été arrêté lundi.
L'ordre des avocats a demandé des explications sur cette vague d'arrestation qu'il juge illégale. « Une vague dangereuse », selon l'opposition, qui vise selon elle « à liquider les opposants politiques au président tout en utilisant les institutions de l'État » comme la police et le ministère de l'Intérieur.
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