Pour Erdogan, les purges dans la société turque à la suite du coup d'Etat avorté du 15 juillet 2016 sont justifiées. Le président turc, en visite à Paris vendredi où il doit rencontrer Emmanuel Macron, a justifié les quelques 50.000 arrestations et les 140.000 licenciements de personnes soupçonnées d'appartenir à la mouvance güleniste, du nom de Fetlullah Gülen, un prédicateur exilé aux États-Unis
Dans une interview accordée à LCI, Recep Tayyip Erdogan a assuré qu'il ne s'agissait pas de représailles mais qu'"il y avait des éléments au sein de l'armée, des forces de police, de gens dans le domaine de la justice et d'autres institutions de l'Etat (...) impliquées dans cette tentative de coup d'état".
"Nous condamnerons autant de personnes qu’il sera nécessaire de condamner"
Le président turc a ajouté que les purges allaient continuer dans les semaines et les mois à venir: "Ce n'est pas encore fini, il y a encore un nombre très sérieux au sein de l'appareil d'État de terroristes de l'organisation de Fetlullah Gülen (...) En restant dans le cadre du droit, nous condamnerons autant de personnes qu’il sera nécessaire de condamner. Tous ceux qui ont commis des crimes et des délits seront remis aux mains de la justice".
Enfin, Recep Tayyip Erdogan a assuré "accorder beaucoup d'importance" à l'entretien prévu vendredi avec Emmanuel Macron à l'Elysée: "Sur les questions régionales, dans le domaine bilatéral, les pas que nous avons déjà faits avec Emmanuel Macron vont dans le bons sens".
Dans une interview accordée à LCI, Recep Tayyip Erdogan a assuré qu'il ne s'agissait pas de représailles mais qu'"il y avait des éléments au sein de l'armée, des forces de police, de gens dans le domaine de la justice et d'autres institutions de l'Etat (...) impliquées dans cette tentative de coup d'état".
"Nous condamnerons autant de personnes qu’il sera nécessaire de condamner"
Le président turc a ajouté que les purges allaient continuer dans les semaines et les mois à venir: "Ce n'est pas encore fini, il y a encore un nombre très sérieux au sein de l'appareil d'État de terroristes de l'organisation de Fetlullah Gülen (...) En restant dans le cadre du droit, nous condamnerons autant de personnes qu’il sera nécessaire de condamner. Tous ceux qui ont commis des crimes et des délits seront remis aux mains de la justice".
Enfin, Recep Tayyip Erdogan a assuré "accorder beaucoup d'importance" à l'entretien prévu vendredi avec Emmanuel Macron à l'Elysée: "Sur les questions régionales, dans le domaine bilatéral, les pas que nous avons déjà faits avec Emmanuel Macron vont dans le bons sens".