Qu'ils aient été ou non deux millions, comme l'affirme le CHP, l'image de cette esplanade géante remplie de manifestants, de drapeaux turcs et de photos d'Ekrem İmamoğlu est une victoire pour l'opposition, tout particulièrement pour la formation du maire emprisonné, rapporte notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer.
Depuis de longues années, le CHP souffrait d'une image de parti un peu éloigné de l'espace public, qui n'osait plus investir la rue, dont la voix s'entendait surtout entre les murs du Parlement. Avec cette protestation autour d'Ekrem İmamoğlu, certains commentateurs estiment que le CHP – notamment en mobilisant la jeunesse étudiante – est parvenu à redonner toute sa place au mot « peuple » dans son nom de « Parti républicain du peuple ».
Poursuivre les rassemblements
L'un de ses principaux objectifs est donc de ne plus abandonner les places. Özgür Özel, le dirigeant du CHP qui est un peu la « révélation politique » de ce mouvement, appelle désormais à manifester chaque mercredi soir à Istanbul, et chaque week-end dans une autre province turque. Son parti lance aussi une campagne de signatures pour réclamer la libération d'Ekrem İmamoğlu et l'organisation d'élections anticipées. Il risque fort de n'obtenir ni l'une, ni l'autre avant longtemps, mais nul doute que les images du rassemblement de samedi n'ont pas plu du tout à Recep Tayyip Erdogan.
L'arrestation de Kerem İmamoğlu le 19 mars a déclenché une vague de protestations inédite en plus d'une décennie à travers la Turquie, mobilisant des dizaines de milliers de manifestants chaque soir dans les rues, jusqu'à lundi soir.
Depuis de longues années, le CHP souffrait d'une image de parti un peu éloigné de l'espace public, qui n'osait plus investir la rue, dont la voix s'entendait surtout entre les murs du Parlement. Avec cette protestation autour d'Ekrem İmamoğlu, certains commentateurs estiment que le CHP – notamment en mobilisant la jeunesse étudiante – est parvenu à redonner toute sa place au mot « peuple » dans son nom de « Parti républicain du peuple ».
Poursuivre les rassemblements
L'un de ses principaux objectifs est donc de ne plus abandonner les places. Özgür Özel, le dirigeant du CHP qui est un peu la « révélation politique » de ce mouvement, appelle désormais à manifester chaque mercredi soir à Istanbul, et chaque week-end dans une autre province turque. Son parti lance aussi une campagne de signatures pour réclamer la libération d'Ekrem İmamoğlu et l'organisation d'élections anticipées. Il risque fort de n'obtenir ni l'une, ni l'autre avant longtemps, mais nul doute que les images du rassemblement de samedi n'ont pas plu du tout à Recep Tayyip Erdogan.
L'arrestation de Kerem İmamoğlu le 19 mars a déclenché une vague de protestations inédite en plus d'une décennie à travers la Turquie, mobilisant des dizaines de milliers de manifestants chaque soir dans les rues, jusqu'à lundi soir.
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