Depuis 2007 pour l’Irak et 2012 pour la Syrie, le Parlement turc vote chaque année une motion similaire. Mais cette fois, le contexte est particulier : Ankara est engagé militairement chez ces deux voisins, bien plus que les années précédentes, notamment en Syrie.
Depuis le 24 août, dans le nord du pays, des chars, des avions et des soldats turcs – en appui de rebelles syriens – affrontent le groupe Etat islamique et les milices kurdes du PYD (Parti de l'Union démocratique, principal parti kurde de Syrie). Dans un discours au Parlement, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu’il s’agissait de créer « une zone de sécurité sans organisations terroristes ».
Mais les ambitions turques ne s’arrêtent pas là : Ankara veut participer à la reconquête de Raqqa, le fief du groupe EI en Syrie à la condition que les Kurdes du PYD soient exclus de l’opération. Or ces milices sont vues par les Etats-Unis comme un précieux allié.
En Irak, c’est dans l’offensive anti-EI à Mossoul que la Turquie se verrait bien jouer un rôle. Elle dispose de troupes sur la base de Bashiqa, près de Mossoul, pour entraîner des volontaires irakiens sunnites. Mais l’an dernier, le gouvernement de Bagdad avait protesté contre la présence de ces soldats turcs. Pas sûr qu’il laisse Ankara participer, et tirer profit d’une éventuelle libération de la deuxième ville d’Irak.
Source: Rfi.fr
Depuis le 24 août, dans le nord du pays, des chars, des avions et des soldats turcs – en appui de rebelles syriens – affrontent le groupe Etat islamique et les milices kurdes du PYD (Parti de l'Union démocratique, principal parti kurde de Syrie). Dans un discours au Parlement, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu’il s’agissait de créer « une zone de sécurité sans organisations terroristes ».
Mais les ambitions turques ne s’arrêtent pas là : Ankara veut participer à la reconquête de Raqqa, le fief du groupe EI en Syrie à la condition que les Kurdes du PYD soient exclus de l’opération. Or ces milices sont vues par les Etats-Unis comme un précieux allié.
En Irak, c’est dans l’offensive anti-EI à Mossoul que la Turquie se verrait bien jouer un rôle. Elle dispose de troupes sur la base de Bashiqa, près de Mossoul, pour entraîner des volontaires irakiens sunnites. Mais l’an dernier, le gouvernement de Bagdad avait protesté contre la présence de ces soldats turcs. Pas sûr qu’il laisse Ankara participer, et tirer profit d’une éventuelle libération de la deuxième ville d’Irak.
Source: Rfi.fr
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