Les officiers accusés d'avoir mené le putsch de 1997 arrivent au tribunal d'Ankara, lundi 2 septembre 2013. REUTERS/Umit Bektas
L’ouverture de ce procès, dit « du coup d’Etat post-moderne » selon l’armée turque elle-même, ou encore « du processus du 28 février », n’a pas eu le retentissement des autres grandes affaires de complot ou de putsch récentes ou encore en cours, comme celle du coup d’état de 1980. Sans doute l’effet d’une certaine lassitude.
Les manifestations de soutien ou d’hostilité envers les accusés ont été rares et l’intérêt de la presse locale très faible. Pourtant, l’histoire de cette déposition en douceur du premier gouvernement islamiste en Turquie ne manque pas de piquant. Il ne fait guère de doute que la centaine de militaires accusés – parmi lesquels un ancien chef d’état-major, son numéro 2 et le secrétaire général du conseil de sécurité nationale – seront lourdement condamnés.
En revanche, le volet « civil » de ce coup « en douceur » fait défaut et laisse beaucoup sur leur faim, alors que l’ensemble de la classe politique – hormis le parti islamiste de la Prospérité qui a été renversé – ainsi que les médias et divers groupes de pression étaient clairement complices. Mais ce sont les militaires qui devraient payer seuls pour leur crime de lèse-démocratie.
Souce : Rfi.fr
Les manifestations de soutien ou d’hostilité envers les accusés ont été rares et l’intérêt de la presse locale très faible. Pourtant, l’histoire de cette déposition en douceur du premier gouvernement islamiste en Turquie ne manque pas de piquant. Il ne fait guère de doute que la centaine de militaires accusés – parmi lesquels un ancien chef d’état-major, son numéro 2 et le secrétaire général du conseil de sécurité nationale – seront lourdement condamnés.
En revanche, le volet « civil » de ce coup « en douceur » fait défaut et laisse beaucoup sur leur faim, alors que l’ensemble de la classe politique – hormis le parti islamiste de la Prospérité qui a été renversé – ainsi que les médias et divers groupes de pression étaient clairement complices. Mais ce sont les militaires qui devraient payer seuls pour leur crime de lèse-démocratie.
Souce : Rfi.fr
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