«La présidente du Libéria a réitéré la nécessité pour la CEDEAO de marquer sa solidarité et de voter pour les candidats de la CEDEAO d’abord mais il y a un Chef d’Etat qui a dit: «J’ai des troupes Tchadiennes chez moi, cela va être un peu difficile, d’autres ont dit «oui»». Il y a de telles réactions dans l’élection. Donc, cela n’a strictement rien à voir avec un isolement diplomatique du Sénégal. Nous regrettons que la solidarité régionale n’ait pas fonctionné et on le regrette et le Sénégal en tirera toutes les conclusions», précise Mankeur Ndiaye.
Revenant sur les résultats du premier tour de l’élection à la présidence de la Commission de l’Union africaine, le ministre des Affaires étrangères indique que «la candidate du Kenya a eu seize (16) voix, le candidat du Tchad, quatorze (14) voix et le candidat du Sénégal, dix (10) voix».
«Cela veut dire que si la CEDEAO avait voté comme c’était retenu, le Sénégal se serait classé deuxième après le Kenya. Je ne suis même pas sûr que les dix (10) voix qu’on a eues viennent de la CEDEAO. Cela veut dire des pays ont d’autres loyautés auxquelles ils ont obéit pour voter pour des candidats non régionaux», tranche-t-il.
«Si on avait eu les quinze (15) voix, la dynamique de vote allait se poursuivre immédiatement. Au troisième tour du scrutin, si aucun candidat n’est élu, les deux (2) candidats qui ont le plus de voix poursuivent l’élection et les trois sont immédiatement éliminés en même temps que le Bostwana et la Guinée Equatoriale et l’élection s’est poursuivie avec deux (2) candidats en l’occurrence le Tchad et le Kenya», explique Mankeur Ndiaye.
Le candidat du Tchad élu à l’issue du septième tour du scrutin, «cela veut dire que ce n’est pas une élection facile», soutient-il.
Revenant sur les résultats du premier tour de l’élection à la présidence de la Commission de l’Union africaine, le ministre des Affaires étrangères indique que «la candidate du Kenya a eu seize (16) voix, le candidat du Tchad, quatorze (14) voix et le candidat du Sénégal, dix (10) voix».
«Cela veut dire que si la CEDEAO avait voté comme c’était retenu, le Sénégal se serait classé deuxième après le Kenya. Je ne suis même pas sûr que les dix (10) voix qu’on a eues viennent de la CEDEAO. Cela veut dire des pays ont d’autres loyautés auxquelles ils ont obéit pour voter pour des candidats non régionaux», tranche-t-il.
«Si on avait eu les quinze (15) voix, la dynamique de vote allait se poursuivre immédiatement. Au troisième tour du scrutin, si aucun candidat n’est élu, les deux (2) candidats qui ont le plus de voix poursuivent l’élection et les trois sont immédiatement éliminés en même temps que le Bostwana et la Guinée Equatoriale et l’élection s’est poursuivie avec deux (2) candidats en l’occurrence le Tchad et le Kenya», explique Mankeur Ndiaye.
Le candidat du Tchad élu à l’issue du septième tour du scrutin, «cela veut dire que ce n’est pas une élection facile», soutient-il.