Selon le Professeur Abdoulaye SAKHO, Directeur de l’Ecole Doctorale des « Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion » (ED/JPEG), « depuis quelques années, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ont été mises sur pied sept Ecoles Doctorales. Lesdites Ecoles ont besoin, pour être viables et assurer leur pérennité, d’avoir des enseignants de Rang A (Maîtres de Conférences et Professeurs) en nombre suffisant car ils sont, en principe, les seuls habilités à dispenser des cours de rang magistral et à diriger des laboratoires de recherche ».
Or relève t-il dans son discours « il n’est un secret pour personne que les taux d’encadrement dans ces établissements sont d’une faiblesse alarmante, ce qui est d’ailleurs la source de plusieurs autres difficultés constituant des obstacles à un fonctionnement harmonieux de ces structures ».
Par exemple, dans le dernier diagnostic établi par le Contrat de Performance (CDP) signé entre l’UCAD et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il ressort la situation suivante en matière d’encadrement : la FSJP possède 25 enseignants de rang A et 103 enseignants de rang B. La Faseg n’a que 10 enseignants de rang A pour 71 de rang B.
Le Professeur SAKHO explique cette insuffisance par les mauvais résultats obtenus au Concours d’Agrégation et cela est consécutif selon lui à la faible préparation des enseignants aux Concours d’agrégation.
Une situation qui affecte évidemment l’encadrement des étudiants. « Si l’on considère seulement les étudiants inscrits en thèse en Sciences juridiques, soit un total de 345 et qu’on rapporte l’effectif au nombre des encadreurs habilités à diriger leurs travaux (soit 25 enseignants), le ratio moyen indique 13,1 thèses à diriger par encadreur. La situation est sensiblement la même pour la FASEG. Or les textes en vigueur relativement aux études doctorales imposent un maximum de 10 doctorants par professeur habilité ».
Or relève t-il dans son discours « il n’est un secret pour personne que les taux d’encadrement dans ces établissements sont d’une faiblesse alarmante, ce qui est d’ailleurs la source de plusieurs autres difficultés constituant des obstacles à un fonctionnement harmonieux de ces structures ».
Par exemple, dans le dernier diagnostic établi par le Contrat de Performance (CDP) signé entre l’UCAD et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il ressort la situation suivante en matière d’encadrement : la FSJP possède 25 enseignants de rang A et 103 enseignants de rang B. La Faseg n’a que 10 enseignants de rang A pour 71 de rang B.
Le Professeur SAKHO explique cette insuffisance par les mauvais résultats obtenus au Concours d’Agrégation et cela est consécutif selon lui à la faible préparation des enseignants aux Concours d’agrégation.
Une situation qui affecte évidemment l’encadrement des étudiants. « Si l’on considère seulement les étudiants inscrits en thèse en Sciences juridiques, soit un total de 345 et qu’on rapporte l’effectif au nombre des encadreurs habilités à diriger leurs travaux (soit 25 enseignants), le ratio moyen indique 13,1 thèses à diriger par encadreur. La situation est sensiblement la même pour la FASEG. Or les textes en vigueur relativement aux études doctorales imposent un maximum de 10 doctorants par professeur habilité ».