L'urgence pour les 28 chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union, c'est en effet d'endiguer le flux de migrants. Pour cela, deux axes d'action: aider la Grèce à mieux organiser l'accueil et le tri des migrants, et s'assurer de la bonne volonté de la Turquie, notamment dans la lutte contre les passeurs.
Il y a urgence. A l’approche du printemps, les arrivées de migrants sur les îles grecques de la mer Egée pourraient se multiplier. Et les passeurs ne manquent jamais l’occasion d’exploiter les tensions à l’intérieur des Etats et entre les Etats.
Si le flux de migrants illégaux est endigué, il deviendra alors possible d’envisager des réinstallations. Des réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie, en Jordanie et au Liban pourraient être autorisés à venir en Europe, sans devoir risquer une traversée périlleuse par l’entremise des passeurs.
L’Autriche a décidé de limiter l’entrée des demandeurs d’asile
La réadmission des migrants illégaux de la Grèce vers la Turquie fait partie du scénario souhaité par les Vingt-Huit, qui évoquent aussi la surveillance des frontières grecques avec des moyens de l’OTAN. Mais le temps presse. La tentation d’actions non coordonnées est de plus en plus grande.
L'Autriche a décidé de restreindre l'accès à son territoire aux demandeurs d'asile. Elle s'est rapprochée également du groupe de Visegrad qui réunit la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie. Ces quatre pays, membres de l’espace Schengen, souhaitent comme réponse à la crise des migrants, la fermeture pure et simple des frontières. Ils demandent aussi l'exclusion, au moins provisoire, de la Grèce de l'espace Schengen. De son côté, Athènes se targue d’avoir rempli ses obligations, notamment l’installation des « hotspots », les centres d’accueil et de tri des migrants sur les îles de la mer Egée.
L'urgence pour les 28 chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union, c'est en effet d'endiguer le flux de migrants. Pour cela, deux axes d'action: aider la Grèce à mieux organiser l'accueil et le tri des migrants, et s'assurer de la bonne volonté de la Turquie, notamment dans la lutte contre les passeurs.
Il y a urgence. A l’approche du printemps, les arrivées de migrants sur les îles grecques de la mer Egée pourraient se multiplier. Et les passeurs ne manquent jamais l’occasion d’exploiter les tensions à l’intérieur des Etats et entre les Etats.
Si le flux de migrants illégaux est endigué, il deviendra alors possible d’envisager des réinstallations. Des réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie, en Jordanie et au Liban pourraient être autorisés à venir en Europe, sans devoir risquer une traversée périlleuse par l’entremise des passeurs.
L’Autriche a décidé de limiter l’entrée des demandeurs d’asile
La réadmission des migrants illégaux de la Grèce vers la Turquie fait partie du scénario souhaité par les Vingt-Huit, qui évoquent aussi la surveillance des frontières grecques avec des moyens de l’OTAN. Mais le temps presse. La tentation d’actions non coordonnées est de plus en plus grande.
L'Autriche a décidé de restreindre l'accès à son territoire aux demandeurs d'asile. Elle s'est rapprochée également du groupe de Visegrad qui réunit la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie. Ces quatre pays, membres de l’espace Schengen, souhaitent comme réponse à la crise des migrants, la fermeture pure et simple des frontières. Ils demandent aussi l'exclusion, au moins provisoire, de la Grèce de l'espace Schengen. De son côté, Athènes se targue d’avoir rempli ses obligations, notamment l’installation des « hotspots », les centres d’accueil et de tri des migrants sur les îles de la mer Egée.
Source:Rfi.fr