Dans un texte proposé en commun par les principaux groupes politiques et approuvé à une large majorité (439 pour, 104 contre, 88 abstentions), les eurodéputés ont reconnu Juan Guaido « comme président par intérim légitime de la République bolivarienne du Venezuela » et ont apporté leur « soutien entier » à son programme. Ils ont également appellé la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini « et les Etats membres à adopter une position ferme et unifiée et à reconnaître Juan Guaido comme seul président par intérim légitime du pays », dans cette résolution non contraignante, adoptée en session plénière à Bruxelles.
De nouvelles élections « libres, transparentes et crédibles »
La reconnaissance de l'opposant vénézuélien, autoproclamé président du Venezuela, s'exercera « jusqu'à la tenue de nouvelles élections présidentielles libres, transparentes et crédibles en vue de rétablir la démocratie », ont-ils encore souligné. Les Vingt-Huit avaient indiqué, samedi, que l'UE prendrait « de nouvelles mesures » si une élection présidentielle n'était pas convoquée « dans les prochains jours » au Venezuela. Mais ils n'avaient alors pas franchi le pas d'une reconnaissance collective, même conditionnelle, de Juan Guaido.
Quatre pays, l'Espagne, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, l'ont cependant fait en donnant « huit jours » samedi au président Nicolas Maduro pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido comme « président » du Venezuela pour qu'il organise ce scrutin. Dans sa résolution adoptée jeudi, le Parlement européen « condamne fermement la répression brutale et les violences, qui ont fait des morts et des blessés » et presse « les autorités vénézuéliennes de mettre un terme à toutes les violations des droits de l'homme ».
De nouvelles élections « libres, transparentes et crédibles »
La reconnaissance de l'opposant vénézuélien, autoproclamé président du Venezuela, s'exercera « jusqu'à la tenue de nouvelles élections présidentielles libres, transparentes et crédibles en vue de rétablir la démocratie », ont-ils encore souligné. Les Vingt-Huit avaient indiqué, samedi, que l'UE prendrait « de nouvelles mesures » si une élection présidentielle n'était pas convoquée « dans les prochains jours » au Venezuela. Mais ils n'avaient alors pas franchi le pas d'une reconnaissance collective, même conditionnelle, de Juan Guaido.
Quatre pays, l'Espagne, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, l'ont cependant fait en donnant « huit jours » samedi au président Nicolas Maduro pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido comme « président » du Venezuela pour qu'il organise ce scrutin. Dans sa résolution adoptée jeudi, le Parlement européen « condamne fermement la répression brutale et les violences, qui ont fait des morts et des blessés » et presse « les autorités vénézuéliennes de mettre un terme à toutes les violations des droits de l'homme ».
« Soutien sans réserve à l'Assemblée nationale » vénézuélienne
L'Europarlement réaffirme aussi « son soutien sans réserve à l'Assemblée nationale, qui est le seul organe démocratique légitime du Venezuela et dont les pouvoirs doivent être rétablis et respectés ». La résolution du Parlement européen avait été proposée en commun par les principaux groupes de l'assemblée, incluant notamment le PPE (droite), les socialistes, et les libéraux de l'Alde.
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