L'agence Reuters rapporte que Google fait actuellement « pression sur les fonctionnaires d'au moins trois Etats américains » dans l'optique de faire lever les restrictions qui pèsent sur l'usage des Google Glass au volant. L'Illinois, le Delaware et le Missouri sont les premiers Etats auxquels s'intéresse l'entreprise, selon des documents récupérés par Reuters.
Le lobbying de Google pour faire accepter ses Google Glass dans les véhicules s'intensifie alors que plusieurs Etats ont déjà des lois d'interdiction en projet : c'est le cas de New York, du Maryland, de la Virginie Occidentale, du New Jersey et du Wyoming. Ces derniers n'ont pas encore été contactés par la firme de Mountain View, contrairement aux trois autres Etats actuellement ciblés.
Une réglementation prématurée
Ira Silverstein, un sénateur de l'Illinois, fait partie des politiques approchés par Google. Un représentant de l'entreprise est venu à sa rencontre en décembre, après la présentation d'un projet de loi concernant la règlementation des Google Glass. L'argument principal de l'entreprise : une telle réglementation serait prématurée, dans la mesure où les lunettes ne sont pas encore commercialisées.
Mais le sénateur s'étonne d'une telle stratégie, puisqu'il est évident que Google va prochainement commercialiser ses lunettes. « Qui cherchent-ils à tromper ? » s'interroge-t-il.
De son côté, l'entreprise a expliqué dans un communiqué estimer qu'il est important pour elle de « faire partie des discussions » autour des projets de loi. « Même si les Glass ne sont proposées qu'à un petit nombre de personnes, nous constatons que lorsque les gens les essaient, ils comprennent mieux le principe sous-jacent : les lunettes ne sont pas censées distraire, mais plutôt relier les gens davantage au monde qui les entoure. »
Une préparation avant commercialisation
En somme, Google cherche à développer une image positive pour ses lunettes, en proie aux préjugés. En essayant de convaincre les politiques, l'entreprise espère toucher une audience plus large, mais ce n'est pas gagné. « Je ne suis pas contre Google ou les Google Glass. Elles peuvent avoir une place dans la société. Mon problème, c'est que pendant que vous conduisez, rien ne devrait pouvoir vous déconcentrer » explique Joseph Miro, un sénateur du Delaware approché par l'entreprise.
Le lobbying de Google pour faire accepter ses Google Glass dans les véhicules s'intensifie alors que plusieurs Etats ont déjà des lois d'interdiction en projet : c'est le cas de New York, du Maryland, de la Virginie Occidentale, du New Jersey et du Wyoming. Ces derniers n'ont pas encore été contactés par la firme de Mountain View, contrairement aux trois autres Etats actuellement ciblés.
Une réglementation prématurée
Ira Silverstein, un sénateur de l'Illinois, fait partie des politiques approchés par Google. Un représentant de l'entreprise est venu à sa rencontre en décembre, après la présentation d'un projet de loi concernant la règlementation des Google Glass. L'argument principal de l'entreprise : une telle réglementation serait prématurée, dans la mesure où les lunettes ne sont pas encore commercialisées.
Mais le sénateur s'étonne d'une telle stratégie, puisqu'il est évident que Google va prochainement commercialiser ses lunettes. « Qui cherchent-ils à tromper ? » s'interroge-t-il.
De son côté, l'entreprise a expliqué dans un communiqué estimer qu'il est important pour elle de « faire partie des discussions » autour des projets de loi. « Même si les Glass ne sont proposées qu'à un petit nombre de personnes, nous constatons que lorsque les gens les essaient, ils comprennent mieux le principe sous-jacent : les lunettes ne sont pas censées distraire, mais plutôt relier les gens davantage au monde qui les entoure. »
Une préparation avant commercialisation
En somme, Google cherche à développer une image positive pour ses lunettes, en proie aux préjugés. En essayant de convaincre les politiques, l'entreprise espère toucher une audience plus large, mais ce n'est pas gagné. « Je ne suis pas contre Google ou les Google Glass. Elles peuvent avoir une place dans la société. Mon problème, c'est que pendant que vous conduisez, rien ne devrait pouvoir vous déconcentrer » explique Joseph Miro, un sénateur du Delaware approché par l'entreprise.