19 février, 7h15 - L'Ukraine sombre peu à peu dans le chaos. Les forces de sécurité ukrainiennes ont repris une partie de la place de l'Indépendance à Kiev après une nuit d'affrontements avec les manifestants antigouvernementaux qui ont fait au moins 25 morts, dont 7 policiers.
Au lever du jour, la police anti-émeutes contrôlait environ la moitié de "Maïdan". Le président Viktor Ianoukovitch, qui a rencontré dans la nuit les chefs de file de l'opposition, ne semblait pas décidé à relâcher la pression. Il a imputé la responsabilité de ces affrontements à certains radicaux qu'il a accusés d'avoir "franchi les limites" en se rendant sur la place de l'Indépendance avec des armes à feu.
Les manifestants, parmi lesquels des éléments d'extrême droite très violents, ont trouvé refuge derrière une barricade de pneus et de bois en feu. Des flammes et de la fumée sortaient aussi des fenêtres de la Maison des syndicats, un bâtiment de neuf étages dans lequel l'opposition avait établi son quartier général depuis le début des manifestations il y a trois mois.
Les réactions internationales
Les Etats-Unis et l'Union européenne, qui appuient les revendications de l'opposition, ont de leur côté mis en garde Viktor Ianoukovitch contre la tentation de réprimer davantage par la force ce mouvement de contestation.
La Russie, qui avait convaincu le président ukrainien de renoncer à signer un accord d'association avec l'Union européenne, décision à l'origine du mouvement de contestation actuel, a mis en cause la responsabilité des pays occidentaux dans les derniers événements. Selon Moscou, les violences sont la "conséquence directe de la connivence de responsables politiques occidentaux et des structures européennes qui ont fermé les yeux (...) sur les actions agressives de forces radicales".
Source : M6info
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