Lundi, la ville d’Oujgorod, petite capitale régionale de la Transcarpathie, à l’ouest de l’Ukraine, collée à la frontière hongroise et slovaque, la seule ville ukrainienne qui n’est pas sous couvre-feu depuis deux ans, va accueillir une rencontre au sommet.
Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto, va venir à Oujgorod, pour rencontrer son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, ainsi que Andriy Yermak, le bras droit de Volodymyr Zelensky, dans une Transcarpathie où vit la minorité hongroise en Ukraine.
Sans doute que les droits civiques et culturels de la minorité magyare viendront sur le tapis, lors des discussions entre les trois hommes, d’autant que Budapest a instrumentalisé durant des années cette question pour bloquer les aspirations européennes de Kiev.
Mais cette fois-ci, l’enjeu est sonnant et trébuchant. Les dirigeants ukrainiens souhaitent persuader la Hongrie, réputée proche de la Russie, de ne pas s’opposer à l’octroi par Bruxelles d’une aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine.
Depuis plusieurs semaines, la présidence ukrainienne travaille pour organiser une visite de Viktor Orban à Kiev afin d’améliorer les relations bilatérales, mais aussi pour pousser Budapest à se rallier aux États européens pour transférer à Kiev les fonds tant attendus.
Lundi, à Oujgorod, on parlera de droits des minorités, de la présence de la langue hongroise dans le système éducatif ukrainien, mais il s’agira avant tout de gros sous, pour sauver en 2024 le budget ukrainien.
Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto, va venir à Oujgorod, pour rencontrer son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, ainsi que Andriy Yermak, le bras droit de Volodymyr Zelensky, dans une Transcarpathie où vit la minorité hongroise en Ukraine.
Sans doute que les droits civiques et culturels de la minorité magyare viendront sur le tapis, lors des discussions entre les trois hommes, d’autant que Budapest a instrumentalisé durant des années cette question pour bloquer les aspirations européennes de Kiev.
Mais cette fois-ci, l’enjeu est sonnant et trébuchant. Les dirigeants ukrainiens souhaitent persuader la Hongrie, réputée proche de la Russie, de ne pas s’opposer à l’octroi par Bruxelles d’une aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine.
Depuis plusieurs semaines, la présidence ukrainienne travaille pour organiser une visite de Viktor Orban à Kiev afin d’améliorer les relations bilatérales, mais aussi pour pousser Budapest à se rallier aux États européens pour transférer à Kiev les fonds tant attendus.
Lundi, à Oujgorod, on parlera de droits des minorités, de la présence de la langue hongroise dans le système éducatif ukrainien, mais il s’agira avant tout de gros sous, pour sauver en 2024 le budget ukrainien.
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