Docteur en Sciences halieutiques et aquacoles, Ibrahima Thiao, qui a réalisé une thèse de doctorat pour révolutionner l'ostréiculture au Sénégal, soutient qu'il est important de trouver « des alternatives permettant la durabilité de la ressource ».
Au Sénégal, les huitres vivent fixées sur les racines des palétuviers. Elles sont exploitées à des fins alimentaires et économiques depuis bien des générations. Avec l'augmentation de la demande du produit sur le marché, les activités de cueillette sont devenues plus intenses. Cela a installé une situation préoccupante marquée par une baisse des stocks naturels mais également la dégradation de la mangrove.
Face à cette situation, «il est important de trouver des alternatives permettant la durabilité de la ressource. Pour cela, il faut mettre en place des stratégies de gestion efficaces de la cueillette et développer l'ostréiculture avec des techniques modernes. Cette dynamique requiert des travaux de recherche scientifique en rapport avec les caractéristiques biométriques de l'espèce, son cycle de vie, ses exigences écologiques ainsi que les techniques et conditions environnementales adaptées pour son élevage », a soutenu Ibrahima Thiao docteur en Sciences halieutiques et aquacoles.
Aussi, M. Thiao a passé trois années d'investigations et de recherches qui ont aboutis selon lui, «à des résultats qui beaucoup de questions liées au cycle de reproduction et aux possibilités de captage et de grossissement de l'huitre des palétuviers, une espèce locale, avec des techniques modernes ».
Selon lui, l'intérêt de ce travail est multidimensionnel. Sur le plan socio-économique, il permet la création d'emplois pour les jeunes et les femmes qui vont travailler dans des conditions améliorées avec plus de revenus. Sur le plan environnemental, le développement de l'ostréiculture va favoriser une baisse de la pression sur les stocks naturels et la préservation de la mangrove.
L'ostréiculture est l'élevage des huitres qui peut se faire avec différentes méthodes. «La méthode la plus commune au Sénégal est l'utilisation des guirlandes. Elle est pratiquée depuis 1987 mais sans une grande évolution. Avec cette méthode, il est difficile d'assurer une production conséquente et la qualité des produits ne permet pas de diversifier le marché », a-t-il renseigné.
Au Sénégal, les huitres vivent fixées sur les racines des palétuviers. Elles sont exploitées à des fins alimentaires et économiques depuis bien des générations. Avec l'augmentation de la demande du produit sur le marché, les activités de cueillette sont devenues plus intenses. Cela a installé une situation préoccupante marquée par une baisse des stocks naturels mais également la dégradation de la mangrove.
Face à cette situation, «il est important de trouver des alternatives permettant la durabilité de la ressource. Pour cela, il faut mettre en place des stratégies de gestion efficaces de la cueillette et développer l'ostréiculture avec des techniques modernes. Cette dynamique requiert des travaux de recherche scientifique en rapport avec les caractéristiques biométriques de l'espèce, son cycle de vie, ses exigences écologiques ainsi que les techniques et conditions environnementales adaptées pour son élevage », a soutenu Ibrahima Thiao docteur en Sciences halieutiques et aquacoles.
Aussi, M. Thiao a passé trois années d'investigations et de recherches qui ont aboutis selon lui, «à des résultats qui beaucoup de questions liées au cycle de reproduction et aux possibilités de captage et de grossissement de l'huitre des palétuviers, une espèce locale, avec des techniques modernes ».
Selon lui, l'intérêt de ce travail est multidimensionnel. Sur le plan socio-économique, il permet la création d'emplois pour les jeunes et les femmes qui vont travailler dans des conditions améliorées avec plus de revenus. Sur le plan environnemental, le développement de l'ostréiculture va favoriser une baisse de la pression sur les stocks naturels et la préservation de la mangrove.
L'ostréiculture est l'élevage des huitres qui peut se faire avec différentes méthodes. «La méthode la plus commune au Sénégal est l'utilisation des guirlandes. Elle est pratiquée depuis 1987 mais sans une grande évolution. Avec cette méthode, il est difficile d'assurer une production conséquente et la qualité des produits ne permet pas de diversifier le marché », a-t-il renseigné.