Arrivé il y a plus de cinq ans, dans le nord du Mali, le ressortissant français s’est vite adapté : il s’est converti à l’islam, son nom de baptême, Ibrahim Kanga. Il s’est également rapidement marié à une musulmane. Le couple a un enfant. Il rouspète, quand on lui dit qu’il a changé de religion, uniquement pour épouser plus facilement une musulmane.
Ce Français de 62 ans ne fait pas son âge. Dans le village devenu le sien, il est une vedette locale. Il s’habille à la traditionnelle, participe aux réunions de la communauté. « Je suis très bien intégré ici », affirme-t-il. Il s’investit pour que les villageois puissent avoir accès à l’eau potable,
Mais son autre cheval de bataille, c’est la scolarisation des enfants démunis. Pour les inciter à aller à l’école, le ressortissant français a créé un internat. Le repas, les fournitures scolaires sont en partie gratuits.
« Ma vie est ici et non ailleurs », répond-t-il quand on lui rappelle que l’Etat français a demandé à ses ressortissants de quitter cette zone du Sahel. Et puis il ajoute : « Ici, je suis plus en sécurité qu’ailleurs ».
Après les derniers rapts et le meurtre d’étrangers dans le Nord, les autorités maliennes, par mesure de prudence, ont ramené le citoyen français dans le chef-lieu de la région dans laquelle il habite. Inutile, en moins de 24 heures après, il est retourné dans son village, avec une menace : prendre la nationalité malienne.
Source: RFI
Ce Français de 62 ans ne fait pas son âge. Dans le village devenu le sien, il est une vedette locale. Il s’habille à la traditionnelle, participe aux réunions de la communauté. « Je suis très bien intégré ici », affirme-t-il. Il s’investit pour que les villageois puissent avoir accès à l’eau potable,
Mais son autre cheval de bataille, c’est la scolarisation des enfants démunis. Pour les inciter à aller à l’école, le ressortissant français a créé un internat. Le repas, les fournitures scolaires sont en partie gratuits.
« Ma vie est ici et non ailleurs », répond-t-il quand on lui rappelle que l’Etat français a demandé à ses ressortissants de quitter cette zone du Sahel. Et puis il ajoute : « Ici, je suis plus en sécurité qu’ailleurs ».
Après les derniers rapts et le meurtre d’étrangers dans le Nord, les autorités maliennes, par mesure de prudence, ont ramené le citoyen français dans le chef-lieu de la région dans laquelle il habite. Inutile, en moins de 24 heures après, il est retourné dans son village, avec une menace : prendre la nationalité malienne.
Source: RFI