Un an après la mort de Malick Bâ, Sangalkam toujours soif de justice

Un an après la mort de Malick Bâ, tombé sous les balles policières, la communauté rurale de Sangalkam réclame toujours justice. Ecœuré par le processus judiciaire statique de ce dossier, le porte-parole de la famille du défunt, Djibérou Sow crie encore à l’injustice.



Le présumé auteur du coup de feu qui a ôté la vie à  Malick Bâ serait en liberté d’après Djibérou Sow. Une liberté de l’adjudant-chef, Samba Sarr, indexé comme étant le tireur, qui ne finit pas de déprimer la famille du défunt. Toutefois, « on nous dit qu’il vaque librement à ses occupations. Il serait plus respectueux de sa part de rester dans l’ombre et de ne pas chercher à croiser nos chemins », menace dans un entretien accordé au journal « L’observateur », le porte-parole de la famille qui n’oublie toujours pas le drame du 30 mai dernier.
 
Indigné par le processus statique du dossier, « depuis la mort de Malick Bâ, il n’y a aucune avancée. Cela ne veut pas dire qu’on minimise les actions judiciaires déjà entamées. Nous sommes derrière eux et nous attendons des actions concrètes », se plaint la famille de la victime qui se dit choquée par la « façon dont il est mort ».
 

Mamadou Sakhir Ndiaye

Mercredi 30 Mai 2012 12:03


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