Le Rapporteur de l’ONU sur le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, a appelé samedi les gouvernements à repenser les politiques agricoles actuelles en s'appuyant sur des techniques qui protègent les sols, l'eau et le climat.
"Un changement profond s'impose d'urgence", a déclaré Olivier De Schutter, cité dans un communiqué, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation.
Il a ainsi demandé à la communauté internationale de soutenir une agriculture plus "familiale" et d'abandonner le modèle actuel, consommateur "d'émissions de carbone" et "inapte à faire face au défi du changement climatique".
Or selon M. De Schutter, les bouleversements climatiques ont un impact direct sur la faim dans le monde puisqu'ils devraient par exemple réduire de 50% les rendements agricoles dans certaines régions d'Afrique sub-saharienne d'ici 2020, par rapport aux chiffres de 2000.
L'expert onusien a plaidé ainsi pour l'abandon des modèles agricoles de type "Révolution Verte", basés notamment sur l'utilisation de semences améliorées, fertilisants chimiques et recours aux machines.
"En Tanzanie, le recours aux techniques d’agroforesterie et la participation paysanne ont permis de réhabiliter 350.000 hectares de terres dans les provinces occidentales de Shinyanga et Tabora", explique le communiqué.
Actuellement, l'agriculture est directement responsable de 14% des émissions de gaz à effet de serre, selon M. De Schutter.
Selon l'ONU, le nombre de personnes souffrant de la faim a diminué et est repassé sous le milliard en 2010, mais 925 millions sont encore touchées par ce fléau.
"Un changement profond s'impose d'urgence", a déclaré Olivier De Schutter, cité dans un communiqué, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation.
Il a ainsi demandé à la communauté internationale de soutenir une agriculture plus "familiale" et d'abandonner le modèle actuel, consommateur "d'émissions de carbone" et "inapte à faire face au défi du changement climatique".
Or selon M. De Schutter, les bouleversements climatiques ont un impact direct sur la faim dans le monde puisqu'ils devraient par exemple réduire de 50% les rendements agricoles dans certaines régions d'Afrique sub-saharienne d'ici 2020, par rapport aux chiffres de 2000.
L'expert onusien a plaidé ainsi pour l'abandon des modèles agricoles de type "Révolution Verte", basés notamment sur l'utilisation de semences améliorées, fertilisants chimiques et recours aux machines.
"En Tanzanie, le recours aux techniques d’agroforesterie et la participation paysanne ont permis de réhabiliter 350.000 hectares de terres dans les provinces occidentales de Shinyanga et Tabora", explique le communiqué.
Actuellement, l'agriculture est directement responsable de 14% des émissions de gaz à effet de serre, selon M. De Schutter.
Selon l'ONU, le nombre de personnes souffrant de la faim a diminué et est repassé sous le milliard en 2010, mais 925 millions sont encore touchées par ce fléau.