La pétition, dont le fer de lance est un mouvement dirigée par l'opposant Kiiza Besigye, exige qu'au moins deux millions d'Ougandais apposent leur signature.
David Bahati estime que Kizza Besigye et ses compagnons de pétition ont perdu l'espoir de vaincre Museveni et ils se consacrent désormais à ternir l'image du président avec leur pétition.
Les initiateurs de la pétition comptent remettre cette dernière au procureur de la Cour pénale internationale pour l'ouverture d'un procès pour crimes contre l'humanité contre Museveni et d'autres responsables gouvernementaux et des agents de sécurité.
Selon le Statut de Rome qui établit la CPI, les crimes contre l'humanité comprennent le meurtre, l'extermination, l'esclavage, la torture, la disparition forcée de personnes et l'emprisonnement, entre autres.
Parmi les incidents allégués cités dans la pétition figurent la brutalité contre des membres de l'opposition, l'attaque du palais d'Omusinga Charles Wesley Mumbere dans la ville de Kasese (sud-ouest de l'Ouganda), l'invasion du parlement par l'armée pendant le débat sur la limite d'âge et les nombreux enlèvements et meurtres dans le pays.