Un sénégalais dans le coma après une altercation avec des policiers en France.

Un Sénégalais de 35 ans a été grièvement blessé dans un commissariat parisien du XVIIIème arrondissement. Il se trouve présentement dans le coma. L’inspection générale des services (Igs) a ouvert une enquête.



Selon le site nouvelobs.com, «Philippe C, 35 ans, né à Dakar, a été grièvement blessé dans des locaux de la police parisienne dans le XVIIIème arrondissement il a été transporté mardi soir et admis, dans un état jugé très sérieux, à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne) où il se trouvait dans le coma mercredi matin".


Le site revient ainsi sur le film des événements« l’homme s’est présenté mardi soir, peu après 21h dans les locaux de la police dans un état laissant penser qu’il avait bu. Il a demandé à déposer une plainte. Il était dans un état de surexcitation, le ton est rapidement monté avec un policier du commissariat qu’il aurait frappé. D’autres policiers sont intervenus et il y a eu une bousculade. Le Sénégalais est ainsi tombé dans un escalier du commissariat central avec trois policiers qui tentaient de le maîtriser et se serait cogné la tête sur une marche ».


Maîtrisé, le Sénégalais est transporté au service d’investigation où il a fait un malaise. C’est alors qu’il a été transporté à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.
L’Inspection générale des services « la police des polices » a ouvert une enquête, nous rapporte toujours le site.

Déjà des voix s’élèvent pour demander la lumière sur cette affaire. En effet sur le site on peut lire : « la sénatrice de Paris (Verts) Alima Boumediene-Thiery a saisi mercredi la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), souhaitant "que toute la lumière soit faite sur les circonstances" de cette "chute ayant entraîné un malaise puis un coma". Alima Boumediene-Thiery veut que soit "déterminer la responsabilité de chacun, et notamment l'incidence de l'absence de prise en charge de M. Philippe C. par un médecin immédiatement après sa chute".

Elle "rappelle qu'en vertu de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme, une enquête indépendante, impartiale et rapide, doit être menée lorsqu'une personne sous la responsabilité des forces de l'ordre à subi des violences ou une atteinte à son intégrité physique". La sénatrice souligne également que "les forces de police ont une obligation positive de protection de l'intégrité physique et morale des personnes qu'elles ont sous leur responsabilité".

NDIAGA DIOUF avec Nouvelobs.com

Mercredi 14 Avril 2010 21:56


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