Les migrants clandestins avaient embarqué à l'aéroport d'Abidjan pour la France. Wikimédia / Creative commons
Tout a commencé quand la société chargée de la sûreté des vols Air France à l'aéroport d'Abidjan a changé. L'un des agents de cette nouvelle entreprise s'est vu proposer une grosse somme d'argent pour fermer les yeux lors de l'embarquement de treize passagers. L’homme a refusé le pot-de-vin et a alerté ses supérieurs. Un piège a été monté.
Le cerveau du réseau est depuis détenu à Abidjan. Les clandestins, eux, ont pu embarquer pour la France pour y être interrogés. Ils sont aujourd’hui entre les mains de la police des frontières et maintenus dans un centre de rétention.
L'enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie et la DST ivoiriennes se fait ainsi en coopération avec la sûreté intérieure française à Abidjan. En un peu plus d'un mois, une quinzaine de personnes ont été arrêtées. Mais il reste de nombreux complices.
Les clandestins se faisaient passer pour des marins, ce qui leur donnait accès à des facilités de voyage – et leurs passeports indonésiens étaient volés. Les enquêteurs ont ainsi dévoilé un trafic intercontinental partant d'Asie jusqu'en Europe et en Amérique du Nord. Reste à savoir depuis combien de temps ce réseau était en place à l'aéroport d'Abidjan, dont les trafiquants voulaient faire leur point focal. D'autres arrestations sont programmées pour le découvrir.
Source: RFI
Le cerveau du réseau est depuis détenu à Abidjan. Les clandestins, eux, ont pu embarquer pour la France pour y être interrogés. Ils sont aujourd’hui entre les mains de la police des frontières et maintenus dans un centre de rétention.
L'enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie et la DST ivoiriennes se fait ainsi en coopération avec la sûreté intérieure française à Abidjan. En un peu plus d'un mois, une quinzaine de personnes ont été arrêtées. Mais il reste de nombreux complices.
Les clandestins se faisaient passer pour des marins, ce qui leur donnait accès à des facilités de voyage – et leurs passeports indonésiens étaient volés. Les enquêteurs ont ainsi dévoilé un trafic intercontinental partant d'Asie jusqu'en Europe et en Amérique du Nord. Reste à savoir depuis combien de temps ce réseau était en place à l'aéroport d'Abidjan, dont les trafiquants voulaient faire leur point focal. D'autres arrestations sont programmées pour le découvrir.
Source: RFI