"On a déposé (lundi) un chèque de 157.000 euros pour honorer les salaires de février", a expliqué mardi à l'Associated Press l'avocat de l'association constituée pour recevoir les dons, Me Matthieu Gibert.
Joël Gamelin, patron des Chantiers navals Gamelin, s'était suicidé le 23 décembre 2008, laissant ce message: "Pardonnez-moi de ne pas avoir pu sauver l'entreprise". Sa fille Fanny, 23 ans, a alors décidé de créer un groupe sur le réseau social Facebook pour empêcher la liquidation judiciaire de l'entreprise. Son but: récolter 200.000 euros pour pouvoir payer les salariés.
"Si 200.000 personnes font un don d'un euro symbolique, les salaires pourront être versés à 120 familles, pour vivre pour le mois prochain", expliquait-elle sur le site.
Un peu moins de deux mois plus tard, l'objectif a été atteint, et même dépassé avec un peu plus 201.000 euros. "On a eu 6.795 donateurs", a précisé Me Gibert. Le reste de la somme sera versé aux salariés. "C'est la première fois que la générosité privée remplace les organismes sociaux, les banques et l'Etat", a-t-il souligné.
Ce mode de financement atypique pourrait faciliter la survie des Chantiers. En effet, deux repreneurs ont fait des offres qui permettraient de conserver plus de 90% des salariés, a indiqué l'avocat sans donner plus de détails sur ces offres. AP
Sur le Net: http://www.soutien-chantiers-gamelin.com/
Joël Gamelin, patron des Chantiers navals Gamelin, s'était suicidé le 23 décembre 2008, laissant ce message: "Pardonnez-moi de ne pas avoir pu sauver l'entreprise". Sa fille Fanny, 23 ans, a alors décidé de créer un groupe sur le réseau social Facebook pour empêcher la liquidation judiciaire de l'entreprise. Son but: récolter 200.000 euros pour pouvoir payer les salariés.
"Si 200.000 personnes font un don d'un euro symbolique, les salaires pourront être versés à 120 familles, pour vivre pour le mois prochain", expliquait-elle sur le site.
Un peu moins de deux mois plus tard, l'objectif a été atteint, et même dépassé avec un peu plus 201.000 euros. "On a eu 6.795 donateurs", a précisé Me Gibert. Le reste de la somme sera versé aux salariés. "C'est la première fois que la générosité privée remplace les organismes sociaux, les banques et l'Etat", a-t-il souligné.
Ce mode de financement atypique pourrait faciliter la survie des Chantiers. En effet, deux repreneurs ont fait des offres qui permettraient de conserver plus de 90% des salariés, a indiqué l'avocat sans donner plus de détails sur ces offres. AP
Sur le Net: http://www.soutien-chantiers-gamelin.com/