La République islamique d’Iran occupe la triste place de première prison du monde pour les journalistes. Jila Baniyaghoob, rédactrice en chef du site Kanoon Zanan Irani, en est la dernière illustration.
Son pays vient de la condamner à un an de prison et à 30 années d’interdiction d’écrire. Motif invoqué : "propagande contre le régime islamique". Ce n’est pas la première fois que cette journaliste âgée de 39 ans, lauréate 2009 du "Prix du courage en journalisme" décerné par International Women’s Media Foundation (IWMF), est condamnée au silence. Ce n’est pas non plus la première fois qu’elle s’oppose à ce mutisme forcé.
Des séjours en prison récurrents
Sa dernière arrestation remonte à 2009 lorsqu’elle couvre les manifestations qui suivent l’élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne. Le 20 juin à minuit, son domicile fait l’objet d’une perquisition d’agents du renseignement. Son mari, le journaliste dissident Bahman Ahmadi Amoyee, est également arrêté. Le couple est emmené à la prison d’Evin, où, de sinistre mémoire, de nombreuses exactions y sont commises.
Ardente défenseuse du droit des femmes, Jila Baniyaghoob arpentera plusieurs fois les murs des centres pénitentiaires : en 2006, à la suite d’un rassemblement féministe devant l’université de Téhéran ; en 2007, lorsqu’elle couvre le procès de militants pour le droit des femmes ; et en 2008, pour "troubles à l'ordre public" après une manifestation féministe. Journaliste dans différentes rédactions progressistes iraniennes, elle persiste dans son combat malgré les menaces qui pèsent sur elle et les nombreux licenciements dont elle est victime.
Son nom vient donc s’ajouter à la liste de la vingtaine de journalistes arrêtés depuis juin 2009.
Son pays vient de la condamner à un an de prison et à 30 années d’interdiction d’écrire. Motif invoqué : "propagande contre le régime islamique". Ce n’est pas la première fois que cette journaliste âgée de 39 ans, lauréate 2009 du "Prix du courage en journalisme" décerné par International Women’s Media Foundation (IWMF), est condamnée au silence. Ce n’est pas non plus la première fois qu’elle s’oppose à ce mutisme forcé.
Des séjours en prison récurrents
Sa dernière arrestation remonte à 2009 lorsqu’elle couvre les manifestations qui suivent l’élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne. Le 20 juin à minuit, son domicile fait l’objet d’une perquisition d’agents du renseignement. Son mari, le journaliste dissident Bahman Ahmadi Amoyee, est également arrêté. Le couple est emmené à la prison d’Evin, où, de sinistre mémoire, de nombreuses exactions y sont commises.
Ardente défenseuse du droit des femmes, Jila Baniyaghoob arpentera plusieurs fois les murs des centres pénitentiaires : en 2006, à la suite d’un rassemblement féministe devant l’université de Téhéran ; en 2007, lorsqu’elle couvre le procès de militants pour le droit des femmes ; et en 2008, pour "troubles à l'ordre public" après une manifestation féministe. Journaliste dans différentes rédactions progressistes iraniennes, elle persiste dans son combat malgré les menaces qui pèsent sur elle et les nombreux licenciements dont elle est victime.
Son nom vient donc s’ajouter à la liste de la vingtaine de journalistes arrêtés depuis juin 2009.
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