Ali Bongo ne sera certainement pas obligé de s’expliquer le 26 août sur son état de santé devant la Cour d’appel de Libreville, dans le cadre du procès intenté contre lui par Appel à Agir. Le régime de Libreville a trouvé la parade pour éviter ce procès : la suspension de ses fonctions du premier juge de cette Cour, Paulette Ayo Mba, en charge du dossier. Une décision administrative signifiée par voie d’huissier à la juge hier.
Pour le ministère de la Justice à l’origine de cette décision, la juge « s’est illustrée par un refus de respecter une décision de justice rendue le 26 juillet 2019 par monsieur le président de la Cour de cassation ». Une faute qui vaut à l’intéressée une exclusion temporaire de plus de 40 jours des effectifs de la justice gabonaise avec pour conséquence, le non-paiement de son salaire de septembre prochain
Une décision controversée qui ne manque pas de porter atteinte à l’indépendance de la justice, fortement clamée à l’envi par les autorités gabonaises dans une affaire très politique touchant à la santé décriée d’Ali Bongo depuis son accident vasculaire cérébral survenu en octobre dernier. Une façon habile de veiller à la non-tenue de l’audience prévue le 26 août par la Cour d’appel ? Que cache donc cette décision ? Rappelons que dans cette affaire, le mouvement Appel à agir réclamait de la cour d’appel, la désignation d’un medecin-expert pour se pencher sur les capacités d’Ali Bongo, victime d’un AVC qui l’avait éloigné du Gabon durant de longs mois. Une expertise rejetée par le camp présidentiel qui affirme qu’Ali Bongo a la plénitude de ses moyens cognitifs et intellectuels pour demeurer à la tête du pays.
Pour le ministère de la Justice à l’origine de cette décision, la juge « s’est illustrée par un refus de respecter une décision de justice rendue le 26 juillet 2019 par monsieur le président de la Cour de cassation ». Une faute qui vaut à l’intéressée une exclusion temporaire de plus de 40 jours des effectifs de la justice gabonaise avec pour conséquence, le non-paiement de son salaire de septembre prochain
Une décision controversée qui ne manque pas de porter atteinte à l’indépendance de la justice, fortement clamée à l’envi par les autorités gabonaises dans une affaire très politique touchant à la santé décriée d’Ali Bongo depuis son accident vasculaire cérébral survenu en octobre dernier. Une façon habile de veiller à la non-tenue de l’audience prévue le 26 août par la Cour d’appel ? Que cache donc cette décision ? Rappelons que dans cette affaire, le mouvement Appel à agir réclamait de la cour d’appel, la désignation d’un medecin-expert pour se pencher sur les capacités d’Ali Bongo, victime d’un AVC qui l’avait éloigné du Gabon durant de longs mois. Une expertise rejetée par le camp présidentiel qui affirme qu’Ali Bongo a la plénitude de ses moyens cognitifs et intellectuels pour demeurer à la tête du pays.