New Delhi, le 2 janvier 2013. Des femmes assistent à une cérémonie de prière pour la jeune étudiante violée et tuée fin 2012.
Que prévoit exactement ce texte ? Cette loi comporte de claires avancées : d’abord, la définition du viol a été élargie et n’est plus restreinte à la seule pénétration par le sexe de l’homme, comme c’était le cas dans le texte actuel, qui datait de 1860. A présent, tout contact forcé du sexe ou d’un autre orifice intime de la femme est considéré comme un viol, et puni d’un minimum de 7 ans de prison. Une peine qui a été alourdie à la prison à vie, voire la peine de mort, en cas de récidive. La punition pour un viol collectif est également renforcée, et portée à 20 ans de détention minimum.
Les parlementaires ont également approuvé la création du délit de voyeurisme et de celui de harcèlement, par internet ou par le fait de poursuivre physiquement une femme, ainsi que du crime d’attaque à l’acide, malheureusement répandu mais qui n’était pas spécifiquement puni par la loi indienne. Enfin, il faut le noter, cette loi permet d’introduire pour la première fois dans l’Inde contemporaine, le crime de traite de personne.
Des parlementaires peu mobilisés
Pour certains cependant, cette loi ne va cependant pas assez loin :les députés ont par exemple rejeté la recommandation d’un comité d’expert qui préconisait de reconnaître le viol conjugal, qui représente un viol sur dix en Inde, et qui demeure, pour les associations de femmes, le symbole de la société patriarcale qui transforme les épouses en possession de l'homme.
Cette loi, il faut le souligner, a davantage été adoptée sous pression qu’avec conviction. Ainsi seul un tiers des députés se trouvaient dans la chambre, et beaucoup d'entre eux ont exprimé leur crainte d’un abus de ces mesures par les femmes.
Source : Rfi.fr
Les parlementaires ont également approuvé la création du délit de voyeurisme et de celui de harcèlement, par internet ou par le fait de poursuivre physiquement une femme, ainsi que du crime d’attaque à l’acide, malheureusement répandu mais qui n’était pas spécifiquement puni par la loi indienne. Enfin, il faut le noter, cette loi permet d’introduire pour la première fois dans l’Inde contemporaine, le crime de traite de personne.
Des parlementaires peu mobilisés
Pour certains cependant, cette loi ne va cependant pas assez loin :les députés ont par exemple rejeté la recommandation d’un comité d’expert qui préconisait de reconnaître le viol conjugal, qui représente un viol sur dix en Inde, et qui demeure, pour les associations de femmes, le symbole de la société patriarcale qui transforme les épouses en possession de l'homme.
Cette loi, il faut le souligner, a davantage été adoptée sous pression qu’avec conviction. Ainsi seul un tiers des députés se trouvaient dans la chambre, et beaucoup d'entre eux ont exprimé leur crainte d’un abus de ces mesures par les femmes.
Source : Rfi.fr
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