Pas plus tard que la semaine dernière, le maire de Johannesbourg a créé la controverse, avec une petite phrase sur les étrangers illégaux qui sont selon lui responsables de la criminalité dans le centre-ville.
Plusieurs milliers de Zimbabwéens, Mozambicains et Nigérians vivent dans le centre où les logements sont moins chers. Et ils sont régulièrement accusés de tous les maux.
Pour Marc Gbaffou, président de l'organisation African Diaspora Forum, ce genre d'amalgame provenant d'un officiel est irresponsable. « Les officiels sont les plus xénophobes. Quand ils n'ont pas de raison à avancer pour expliquer pourquoi ils ne servent pas très bien la population, ils trouvent les migrants. Par exemple, le maire de Johannesbourg qui trouve que les criminels sont tous des migrants, le ministre des Petites et moyennes entreprises qui disaient que notre priorité, ce sont les Sud-Africains, ce ne sont pas les migrants. C'est une faveur si vous vous retrouvez chez nous. Le Sud-Africain normal n'a pas d'autres choix que de reprendre ces mêmes discours. »
Gbaffou condamne le manque de réaction face à ce genre de propos qui banalise la xénophobie, et surtout le manque de sanction. En 2008, plus de 60 personnes sont décédées lors de violences contre les étrangers autour de Johannesbourg et à ce jour, il n'y a eu quasiment aucune condamnation.
Une indifférence qui selon Gbaffou normalise la violence contre les étrangers.
L'organisation compte manifester la semaine prochaine devant les bureaux du maire.
Plusieurs milliers de Zimbabwéens, Mozambicains et Nigérians vivent dans le centre où les logements sont moins chers. Et ils sont régulièrement accusés de tous les maux.
Pour Marc Gbaffou, président de l'organisation African Diaspora Forum, ce genre d'amalgame provenant d'un officiel est irresponsable. « Les officiels sont les plus xénophobes. Quand ils n'ont pas de raison à avancer pour expliquer pourquoi ils ne servent pas très bien la population, ils trouvent les migrants. Par exemple, le maire de Johannesbourg qui trouve que les criminels sont tous des migrants, le ministre des Petites et moyennes entreprises qui disaient que notre priorité, ce sont les Sud-Africains, ce ne sont pas les migrants. C'est une faveur si vous vous retrouvez chez nous. Le Sud-Africain normal n'a pas d'autres choix que de reprendre ces mêmes discours. »
Gbaffou condamne le manque de réaction face à ce genre de propos qui banalise la xénophobie, et surtout le manque de sanction. En 2008, plus de 60 personnes sont décédées lors de violences contre les étrangers autour de Johannesbourg et à ce jour, il n'y a eu quasiment aucune condamnation.
Une indifférence qui selon Gbaffou normalise la violence contre les étrangers.
L'organisation compte manifester la semaine prochaine devant les bureaux du maire.