Des soldats de la Monusco en patrouille autour de Goma, dans l'est de la RDC, le 6 octobre. REUTERS/Kenny Katombe
Au moins 2 000 personnes devraient être concernées par ce déménagement. L’idée, c’est de mettre toute la Monusco au même endroit sur les zones affectées par le conflit, à savoir dans l’est de la République démocratique du Congo. Car à l’heure actuelle, si 96% des militaires de l’ONU sont dans l’est, les administratifs, eux, sont pour une très grande partie dans l’ouest, à Kinshasa notamment.
À partir du 1er novembre, ce sera donc terminé. Tous les programmes, celui d'appui à la justice, de lutte contre les violences sexuelles ou encore le bureau en charge du désarmement et de la réinsertion des rebelles, seront progressivement réinstallés entre le nord et le sud du Kivu, l’Ituri et le nord du Katanga.
Un début de retrait du Congo pour l'ONU ?
Officiellement, cette réorganisation doit renforcer l’impact et l’efficacité de la mission de l’ONU. Officieusement, avoue un diplomate, c’est aussi un début de sortie du Congo, une façon de passer le relais à d’autres et de réduire les coûts.
Résultat : le projet suscite déjà des inquiétudes. Du côté de l’État congolais, par exemple, les 400 policiers qui soutiennent la formation de la police congolaise vont se voir réaffectés ailleurs. Il sera difficile de trouver un État ou une organisation capable de remplacer de tels effectifs. Du côté des autres agences onusiennes aussi, on grince des dents. Dans certaines régions, la Monusco assurait des escortes d’humanitaires ou l’approvisionnement en essence. Des compétences que la mission devrait peu à peu abandonner.
Source : Rfi.fr
À partir du 1er novembre, ce sera donc terminé. Tous les programmes, celui d'appui à la justice, de lutte contre les violences sexuelles ou encore le bureau en charge du désarmement et de la réinsertion des rebelles, seront progressivement réinstallés entre le nord et le sud du Kivu, l’Ituri et le nord du Katanga.
Un début de retrait du Congo pour l'ONU ?
Officiellement, cette réorganisation doit renforcer l’impact et l’efficacité de la mission de l’ONU. Officieusement, avoue un diplomate, c’est aussi un début de sortie du Congo, une façon de passer le relais à d’autres et de réduire les coûts.
Résultat : le projet suscite déjà des inquiétudes. Du côté de l’État congolais, par exemple, les 400 policiers qui soutiennent la formation de la police congolaise vont se voir réaffectés ailleurs. Il sera difficile de trouver un État ou une organisation capable de remplacer de tels effectifs. Du côté des autres agences onusiennes aussi, on grince des dents. Dans certaines régions, la Monusco assurait des escortes d’humanitaires ou l’approvisionnement en essence. Des compétences que la mission devrait peu à peu abandonner.
Source : Rfi.fr
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