Le Président tchadien est foncièrement contre une partition du Soudan entre le Nord et le Sud à l'issue d'un référendum prévu en janvier prochain.
Pour lui, cette situation serait "une catastrophe pour l'Afrique». Idriss Deby l’a déclaré dans un entretien, à paraître lundi prochain, accordé à Jeune Afrique et repris par l’AFP.
«Nous sommes tous des Soudanais. Nous avons tous un Nord et un Sud, une partie musulmane et une partie chrétienne. Si on accepte l’éclatement du Soudan, comment combattre ailleurs les tentatives de sécession?, s’est demandé le Président tchadien qui prédit que « l’effet domino sera inévitable, pour notre plus grand malheur », prédit-il.
C’est la raison pour laquelle, il ne se cache pas pour dire son opposition à ce référendum. «Je le dis haut et fort: je suis contre ce référendum et contre cette éventuelle partition», assène Idriss Deby Itno.
Pour rappel, l'accord de paix inter-soudanais (CPA) de 2005 stipule que les élections qui se sont achevées jeudi au Soudan doivent être suivies en janvier 2011 d'un référendum sur l'auto-détermination du Sud, région en grande partie chrétienne qui panse encore les plaies de deux décennies de conflit avec le Nord musulman.
Le Tchad est comme le Soudan divisé entre plusieurs ethnies et religions, le nord étant musulman et le sud davantage chrétien et animiste. Il a connu des conflits meurtriers dus à ces divisions.
Le Sud-Soudan est frontalier de la Centrafrique, de l'Ouganda, du Kenya et de l'Ethiopie, mais pas du Tchad. Beaucoup d'experts estiment qu'il n'est pas du tout prêt à devenir un Etat viable.
Le Tchad et le Soudan se sont toujours accusés mutuellement de soutenir des rebellions contre leurs gouvernements respectifs. Mais, ils ont annoncé en ce début de l’année 2010 la normalisation de leurs relations après plusieurs accords demeurés lettre morte. Le président tchadien s'est même rendu en février à Khartoum.
Une telle position contraste d’avec du guide libyen qui a suggéré au Nigéria une division de son pays pour régler le différend qui oppose les chrétiens et les musulmans.
Pour lui, cette situation serait "une catastrophe pour l'Afrique». Idriss Deby l’a déclaré dans un entretien, à paraître lundi prochain, accordé à Jeune Afrique et repris par l’AFP.
«Nous sommes tous des Soudanais. Nous avons tous un Nord et un Sud, une partie musulmane et une partie chrétienne. Si on accepte l’éclatement du Soudan, comment combattre ailleurs les tentatives de sécession?, s’est demandé le Président tchadien qui prédit que « l’effet domino sera inévitable, pour notre plus grand malheur », prédit-il.
C’est la raison pour laquelle, il ne se cache pas pour dire son opposition à ce référendum. «Je le dis haut et fort: je suis contre ce référendum et contre cette éventuelle partition», assène Idriss Deby Itno.
Pour rappel, l'accord de paix inter-soudanais (CPA) de 2005 stipule que les élections qui se sont achevées jeudi au Soudan doivent être suivies en janvier 2011 d'un référendum sur l'auto-détermination du Sud, région en grande partie chrétienne qui panse encore les plaies de deux décennies de conflit avec le Nord musulman.
Le Tchad est comme le Soudan divisé entre plusieurs ethnies et religions, le nord étant musulman et le sud davantage chrétien et animiste. Il a connu des conflits meurtriers dus à ces divisions.
Le Sud-Soudan est frontalier de la Centrafrique, de l'Ouganda, du Kenya et de l'Ethiopie, mais pas du Tchad. Beaucoup d'experts estiment qu'il n'est pas du tout prêt à devenir un Etat viable.
Le Tchad et le Soudan se sont toujours accusés mutuellement de soutenir des rebellions contre leurs gouvernements respectifs. Mais, ils ont annoncé en ce début de l’année 2010 la normalisation de leurs relations après plusieurs accords demeurés lettre morte. Le président tchadien s'est même rendu en février à Khartoum.
Une telle position contraste d’avec du guide libyen qui a suggéré au Nigéria une division de son pays pour régler le différend qui oppose les chrétiens et les musulmans.
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