Islam Afifi, rédacteur en chef du quotidien «Al-Dostour».
C’est la première affaire du genre depuis l’arrivée au pouvoir du président élu Mohamed Morsi et c’est aussi la première mise en détention d’un journaliste. Une décision qui a choqué le rédacteur en chef d’Al-Dostour ainsi que les représentants du syndicat des journalistes qui l’accompagnaient.
Islam Affifi devra donc rester en prison jusqu’à la reprise du procès, le 16 septembre prochain. Un report décidé par le tribunal pour permettre à un expert linguistique de juger si les propos d’Al-Dostour sont offensants. La plainte contre le journal avait été officiellement déposée par des citoyens, en réalité des avocats islamistes. Pour une bonne partie des journalistes cette affaire est une grave menace contre la liberté d’expression d’autant plus que des plaintes ont été déposées contre trois autres rédacteurs en chefs.
Certains sont même allés jusqu’à affirmer que la répression contre les médias pourrait, sous les Frères musulmans, être pire que sous Moubarak. Des accusations auxquels les islamistes répondent en affirmant que la liberté de presse ne peut pas être sans limites. « Des limites qui seront fixées par la loi et les us et coutumes » a précisé un sénateur salafiste.
Source: RFI
Islam Affifi devra donc rester en prison jusqu’à la reprise du procès, le 16 septembre prochain. Un report décidé par le tribunal pour permettre à un expert linguistique de juger si les propos d’Al-Dostour sont offensants. La plainte contre le journal avait été officiellement déposée par des citoyens, en réalité des avocats islamistes. Pour une bonne partie des journalistes cette affaire est une grave menace contre la liberté d’expression d’autant plus que des plaintes ont été déposées contre trois autres rédacteurs en chefs.
Certains sont même allés jusqu’à affirmer que la répression contre les médias pourrait, sous les Frères musulmans, être pire que sous Moubarak. Des accusations auxquels les islamistes répondent en affirmant que la liberté de presse ne peut pas être sans limites. « Des limites qui seront fixées par la loi et les us et coutumes » a précisé un sénateur salafiste.
Source: RFI
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