John Dramani Mahama succède à John Atta Mills pour un intérim de cinq mois.
L'homme chargé d'assurer la continuité de l'Etat au Ghana ne devrait pas bouleverser le style de leadership auquel les Ghanéens ont été habitués durant le mandat de John Atta-Mills. John Dramani Mahama présente lui aussi les qualités d'un homme affable, modéré qui prend le soin de consulter avant de décider. « Même les opposants louent ses qualités », souligne un politologue local. Les remous émaneront peut-être du parti au pouvoir le NDC, le Congrès national démocratique, qui est divisé.
Les commentateurs avancent que John Dramani Mahama a les épaules pour diriger le pays. Il connaît les affaires du continent puisqu'il siège à l'Assemblée panafricaine de l'UA. Ils citent bien sûr son expérience acquise à la vice-présidence, et puis sous le mandat de Jerry Rawlings, son passage au ministère de la Communication, au cours duquel les Ghanéens ont découvert son visage et sa voix.
Cet ancien ambassadeur au Japon est titulaire de plusieurs diplômes, dont un en histoire. Dans une autobiographie récemment publiée, John Dramani Mahama écrit que le coup d'Etat de 1966 contre le héro de l'indépendance Kwamé Nkrumah, a éveillé sa conscience. Son père, à l'époque secrétaire d'Etat, avait été arrêté.
Personne ne conteste sa légitimité, résume un journaliste de la capitale, qui prédit que Mahama saura conduire les Ghanéens vers la prochaine élection présidentielle de décembre, tranquillement.
Conciliabule et recueillement
Les spéculations vont bon train sur une candidature du nouveau président Mahama à la prochaine élection, dans cinq mois. Le parti au pouvoir, le NDC, Congrès national démocratique, avait laissé apparaître des divisions au cours des derniers mois et on ignore encore si une autre personnalité de ce parti pourrait présenter une autre candidature. Au quartier général du parti, les dirigeants sont restés en conciliabule une bonne partie mercredi. La délibération de cette réunion tenue à huit clos est prévue pour ce jeudi 26 juillet.
Les militants, eux, ont passé la soirée d'hier dans le recueillement.Tous vêtus de noir et de rouge, ils sont venus nombreux au quartier général du NDC, dans le centre-ville d’Accra. En silence, hommes et femmes assis dans la cour, suivent religieusement les gros grands moments de la vie de John Atta-Mills qu’un poste téléviseur diffuse en boucle.
Les militants sont encore sous le choc, désemparés mais confiants grâce au tout nouveau président John Dramani Mahama, car disent-ils, il est aussi un grand homme.
« Tout comme John Atta-Mills, comme ce grand homme, John Dramani Mahama fera de son mieux pour le Ghana et tout sera pour le meilleur », dit un militant. Il fera de son mieux pour le Ghana, il n’y a pas d’inquiétude pour la prochaine élection présidentielle, dit un autre : « Je ne pense pas qu’il y ait des problèmes, le vice-président peut relever le défi. Nous avons juste perdu un cher président et nous ne pourrons jamais procéder à son remplacement, c’est tout. Mais je n’ai aucune inquiétude, ou autre souci qui pourrait entacher cette élection ».
Tous les partis politiques ont suspendu leurs activités depuis l’annonce du décès de John Atta-Mills pour honorer sa mémoire pendant qu’en ville, les activités ont repris. Et on attend la date des obsèques qui n’est toujours pas annoncée.
Par ailleurs, les hommages se poursuivent après la mort de John Atta-Mills. Notamment celui du président gabonais Ali Bongo, interrogé par RFI à Brazzaville où il participait au sommet de la Cémac, Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
Ali Bongo, Président gabonais: "C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons appris le décès du président ghanéen d'autant plus que rien ne présageait cela. Nous assurons le Ghana de notre total soutien".
Les commentateurs avancent que John Dramani Mahama a les épaules pour diriger le pays. Il connaît les affaires du continent puisqu'il siège à l'Assemblée panafricaine de l'UA. Ils citent bien sûr son expérience acquise à la vice-présidence, et puis sous le mandat de Jerry Rawlings, son passage au ministère de la Communication, au cours duquel les Ghanéens ont découvert son visage et sa voix.
Cet ancien ambassadeur au Japon est titulaire de plusieurs diplômes, dont un en histoire. Dans une autobiographie récemment publiée, John Dramani Mahama écrit que le coup d'Etat de 1966 contre le héro de l'indépendance Kwamé Nkrumah, a éveillé sa conscience. Son père, à l'époque secrétaire d'Etat, avait été arrêté.
Personne ne conteste sa légitimité, résume un journaliste de la capitale, qui prédit que Mahama saura conduire les Ghanéens vers la prochaine élection présidentielle de décembre, tranquillement.
Conciliabule et recueillement
Les spéculations vont bon train sur une candidature du nouveau président Mahama à la prochaine élection, dans cinq mois. Le parti au pouvoir, le NDC, Congrès national démocratique, avait laissé apparaître des divisions au cours des derniers mois et on ignore encore si une autre personnalité de ce parti pourrait présenter une autre candidature. Au quartier général du parti, les dirigeants sont restés en conciliabule une bonne partie mercredi. La délibération de cette réunion tenue à huit clos est prévue pour ce jeudi 26 juillet.
Les militants, eux, ont passé la soirée d'hier dans le recueillement.Tous vêtus de noir et de rouge, ils sont venus nombreux au quartier général du NDC, dans le centre-ville d’Accra. En silence, hommes et femmes assis dans la cour, suivent religieusement les gros grands moments de la vie de John Atta-Mills qu’un poste téléviseur diffuse en boucle.
Les militants sont encore sous le choc, désemparés mais confiants grâce au tout nouveau président John Dramani Mahama, car disent-ils, il est aussi un grand homme.
« Tout comme John Atta-Mills, comme ce grand homme, John Dramani Mahama fera de son mieux pour le Ghana et tout sera pour le meilleur », dit un militant. Il fera de son mieux pour le Ghana, il n’y a pas d’inquiétude pour la prochaine élection présidentielle, dit un autre : « Je ne pense pas qu’il y ait des problèmes, le vice-président peut relever le défi. Nous avons juste perdu un cher président et nous ne pourrons jamais procéder à son remplacement, c’est tout. Mais je n’ai aucune inquiétude, ou autre souci qui pourrait entacher cette élection ».
Tous les partis politiques ont suspendu leurs activités depuis l’annonce du décès de John Atta-Mills pour honorer sa mémoire pendant qu’en ville, les activités ont repris. Et on attend la date des obsèques qui n’est toujours pas annoncée.
Par ailleurs, les hommages se poursuivent après la mort de John Atta-Mills. Notamment celui du président gabonais Ali Bongo, interrogé par RFI à Brazzaville où il participait au sommet de la Cémac, Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
Ali Bongo, Président gabonais: "C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons appris le décès du président ghanéen d'autant plus que rien ne présageait cela. Nous assurons le Ghana de notre total soutien".