Comme en janvier dernier, ce sommet de l’Union africaine va être dominé par le bras de fer entre la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma et le Gabonais Jean Ping.
Au-delà de ces deux personnalités, deux régions s’affrontent : l’Afrique australe et l’Afrique centrale, épaulée pour l’occasion par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest. « Entre les deux camps, les relations sont exécrables », observe un vieux diplomate de l’organisation.
Durant le Conseil des ministres, les alliés de l’Afrique du Sud ont multiplié les attaques contre Jean Ping. Le président sud-africain ne veut pas, pour l’instant, entendre parler d’un retrait de sa candidate, qui n'est autre que son ex-épouse.
« Il en fait une question d’orgueil national », affirme un délégué de haut rang. Dans l’autre camp, celui des partisans de Jean Ping, la détermination est tout aussi forte, même si quelques défections ne sont pas à exclure, notamment en Afrique centrale.
En fait, si l’on en croit les diplomates de l’organisation, aucun des deux candidats ne sera en mesure d’atteindre la barre fatidique des deux tiers.
C’est donc le blocage qui se profile. Sauf si, dans les heures qui viennent, un troisième homme providentiel s’impose. Une nouvelle impasse serait préjudiciable au fonctionnement d’une organisation qui tourne déjà au ralenti depuis six mois.
Autre sujet évoqué lors de ce sommet : la lutte contre le sida
23 millions d'Africains sont touchés par la pandémie. Malgré cette situation préoccupante, les ressources pour faire face à la maladie sont en baisse.
Au-delà de ces deux personnalités, deux régions s’affrontent : l’Afrique australe et l’Afrique centrale, épaulée pour l’occasion par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest. « Entre les deux camps, les relations sont exécrables », observe un vieux diplomate de l’organisation.
Durant le Conseil des ministres, les alliés de l’Afrique du Sud ont multiplié les attaques contre Jean Ping. Le président sud-africain ne veut pas, pour l’instant, entendre parler d’un retrait de sa candidate, qui n'est autre que son ex-épouse.
« Il en fait une question d’orgueil national », affirme un délégué de haut rang. Dans l’autre camp, celui des partisans de Jean Ping, la détermination est tout aussi forte, même si quelques défections ne sont pas à exclure, notamment en Afrique centrale.
En fait, si l’on en croit les diplomates de l’organisation, aucun des deux candidats ne sera en mesure d’atteindre la barre fatidique des deux tiers.
C’est donc le blocage qui se profile. Sauf si, dans les heures qui viennent, un troisième homme providentiel s’impose. Une nouvelle impasse serait préjudiciable au fonctionnement d’une organisation qui tourne déjà au ralenti depuis six mois.
Autre sujet évoqué lors de ce sommet : la lutte contre le sida
23 millions d'Africains sont touchés par la pandémie. Malgré cette situation préoccupante, les ressources pour faire face à la maladie sont en baisse.
Michel Sidibé Directeur de l'ONUSIDA. « Il faut dire aux Africains que la crise financière, la crise sociale et politique (...) conduisent les pays riches à se positionner sur leurs propres objectifs... » En marge du sommet également : un mini-sommet des chefs d'Etat des Grands Lacs consacré à la crise dans l'est de la RDC est prévu. Par ailleurs, les présidents du Soudan du Sud et du Soudan se sont retrouvés ce samedi pour une heure de discussion dans un hôtel de la capitale éthiopienne, à l'issue de laquelle ils se sont serré la main. Cette rencontre, sans déclaration à la presse, est la première entre Salva Kiir et Omar el-Béchir depuis de violents combats frontaliers ayant opposé leurs armées il y a moins de trois mois. RFI |
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