« La décision de Madame le Recteur, Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue, de mettre fin aux fonctions de M. Aboubacry Sokomo, directeur du Patrimoine et de l’Environnement de l’université de Thiès, ‘’sans aucun motif valable’’, reste la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », selon le syndicat des travailleurs de l’UT. Une mesure prise à la suite de la polémique qui a entouré la non tenue, à la grande salle de l’Auditorium de l’université située à l’ex-Place de France, dans l’après-midi du samedi 05 octobre, de deux manifestations organisées par le mouvement «And Suxaali Senegaal ak Habib Niang Falaat Macky Sall».
« C’est une sentence ‘’radicale’’, aux ‘’antipodes des règles de la stabilité de l’espace universitaire’’, rendue par une ‘’dictatrice aux pouvoirs illimités’’ qui, depuis son arrivée, procède à des affectations sans justificatif et qui ne répondent à aucun critère acceptable »,s’offusque le syndicat, qui en veut pour preuve « l’affectation du comptable matière intervenue avant l’affaire du Directeur du Patrimoine et de l’Environnement de l’Université ».
Le syndicat maison alerte quant au fait que « l’Université de Thiès est en danger et en eaux troubles, parce que gérée en singleton par un Recteur qui n’en fait qu’à sa tête et dégomme comme bon lui semble ». Ces travailleurs qui parlent de « mesure arbitraire » ont décidé de faire face à leur patronne. Ils prévoient l’organisation sous peu d’une marche pour soutenir M. Aboubacry Sokomo.
«Une décision sans motif valable»
Saliou Thiam, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires de la région de Thiès, lui, se dit surpris par l’attitude de madame le Recteur.
A l’en croire, « nous avons été abasourdis par la décision du Recteur, prise sur la base de ‘’simples rumeurs’’. Quand la polémique a été soulevée, je l’ai personnellement appelée pour trouver une solution autour de la table de discussions. Au cours de notre conversation téléphonique elle m’a fait remarquer que ‘’Le directeur du Patrimoine a bien travaillé, mais, compte tenu de son expérience appréciable, je veux le muter ailleurs’’. C’est ainsi que je l’ai même suppliée de m’accorder une audience pour échanger avec elle ». Mais, regrette M. Thiam, « à notre grande surprise, ce vendredi 4 octobre 2019, elle n’a pas hésité à signer une note pour démettre M. Sokomo de ses fonctions, et ce ‘’sans aucun motif valable’’ ».
Et M. Saliou Thiam de s’étrangler: « à notre humble avis un cadre dans une boite ne doit être démis de ses fonctions qu’en cas de faute ou muté en cas de promotion. Ce qui est arrivé à Sokomo, vraiment nous le déplorons au plus profond de nous ».
«Pr Mbengue n’a pas le profil de l’emploi»
Les travailleurs qui souhaiteraient avoir de la part de Mme le Recteur la « nature de la faute reprochée à M. Aboubacry Sokomo », pensent que leur « patronne serait vraiment incapable de nous en donner ». A les en croire, Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue n’aurait reproché au Directeur du patrimoine et de l’environnement de l’université que d’« avoir une ouverture avec les responsables politiques à Thiès ».
Le secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires de la région de Thiès se veut catégorique : « on n’a jamais attendu Pr Mbengue comme Recteur. Malheureusement, on remarque que toute expérience tentée par l’Etat au niveau national démarre par l’Université de Thiès. C’est le cas de notre Conseil d’administration, au moment où toutes les autres Universités du Sénégal fonctionnent avec des Assemblées d’université. Aujourd’hui, sur toute l’étendue du territoire, seule l’université de Thiès a à sa tête une femme comme Recteur ».
Malheureusement, croit-il de- voir souligner, « Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue n’est pas à la hauteur. Ses compétences sont très en deçà des dispositions d’un Recteur digne de ce nom. Elle n’a pas le profil de l’emploi parce que faisant preuve d’insuffisances notoires ». Le président du mouvement « And Suxaali Senegaal », Mouhamed El Habib Niang, avait tenu, lui, à rap- peler que « la grande salle polyvalente de l’Auditorium est un bien public qui n’appartient pas exclusivement à l’Université de Thiès, mais elle doit pouvoir accueillir toutes sortes de cérémonies ».
Le Témoin
« C’est une sentence ‘’radicale’’, aux ‘’antipodes des règles de la stabilité de l’espace universitaire’’, rendue par une ‘’dictatrice aux pouvoirs illimités’’ qui, depuis son arrivée, procède à des affectations sans justificatif et qui ne répondent à aucun critère acceptable »,s’offusque le syndicat, qui en veut pour preuve « l’affectation du comptable matière intervenue avant l’affaire du Directeur du Patrimoine et de l’Environnement de l’Université ».
Le syndicat maison alerte quant au fait que « l’Université de Thiès est en danger et en eaux troubles, parce que gérée en singleton par un Recteur qui n’en fait qu’à sa tête et dégomme comme bon lui semble ». Ces travailleurs qui parlent de « mesure arbitraire » ont décidé de faire face à leur patronne. Ils prévoient l’organisation sous peu d’une marche pour soutenir M. Aboubacry Sokomo.
«Une décision sans motif valable»
Saliou Thiam, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires de la région de Thiès, lui, se dit surpris par l’attitude de madame le Recteur.
A l’en croire, « nous avons été abasourdis par la décision du Recteur, prise sur la base de ‘’simples rumeurs’’. Quand la polémique a été soulevée, je l’ai personnellement appelée pour trouver une solution autour de la table de discussions. Au cours de notre conversation téléphonique elle m’a fait remarquer que ‘’Le directeur du Patrimoine a bien travaillé, mais, compte tenu de son expérience appréciable, je veux le muter ailleurs’’. C’est ainsi que je l’ai même suppliée de m’accorder une audience pour échanger avec elle ». Mais, regrette M. Thiam, « à notre grande surprise, ce vendredi 4 octobre 2019, elle n’a pas hésité à signer une note pour démettre M. Sokomo de ses fonctions, et ce ‘’sans aucun motif valable’’ ».
Et M. Saliou Thiam de s’étrangler: « à notre humble avis un cadre dans une boite ne doit être démis de ses fonctions qu’en cas de faute ou muté en cas de promotion. Ce qui est arrivé à Sokomo, vraiment nous le déplorons au plus profond de nous ».
«Pr Mbengue n’a pas le profil de l’emploi»
Les travailleurs qui souhaiteraient avoir de la part de Mme le Recteur la « nature de la faute reprochée à M. Aboubacry Sokomo », pensent que leur « patronne serait vraiment incapable de nous en donner ». A les en croire, Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue n’aurait reproché au Directeur du patrimoine et de l’environnement de l’université que d’« avoir une ouverture avec les responsables politiques à Thiès ».
Le secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires de la région de Thiès se veut catégorique : « on n’a jamais attendu Pr Mbengue comme Recteur. Malheureusement, on remarque que toute expérience tentée par l’Etat au niveau national démarre par l’Université de Thiès. C’est le cas de notre Conseil d’administration, au moment où toutes les autres Universités du Sénégal fonctionnent avec des Assemblées d’université. Aujourd’hui, sur toute l’étendue du territoire, seule l’université de Thiès a à sa tête une femme comme Recteur ».
Malheureusement, croit-il de- voir souligner, « Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue n’est pas à la hauteur. Ses compétences sont très en deçà des dispositions d’un Recteur digne de ce nom. Elle n’a pas le profil de l’emploi parce que faisant preuve d’insuffisances notoires ». Le président du mouvement « And Suxaali Senegaal », Mouhamed El Habib Niang, avait tenu, lui, à rap- peler que « la grande salle polyvalente de l’Auditorium est un bien public qui n’appartient pas exclusivement à l’Université de Thiès, mais elle doit pouvoir accueillir toutes sortes de cérémonies ».
Le Témoin