La question de la drogue en milieu scolaire ne laisse pas insensible le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l'Éducation nationale. Mamadou Moustapha Diagne est d’avis que les causes et les responsabilités doivent être situées.
Selon lui, les parents sont interpellés en premier. «Beaucoup de parents ne surveillent plus leurs enfants. L’emploi du temps de l’élève doit être défini et suivi. Aller dans son école pour constater son assiduité, connaître ses professeurs et surveiller l’amitié de ses enfants et ses fréquentations», préconise-t-il. Avant d’évoquer que l’école est victime des milieux dans lesquels elle est implantée.
Après les parents, vient l’école. « Dans les collèges, parfois entre des cours, les enfants sortent, ils restent des heures dehors, vont dans des quartiers. Il y a beaucoup de chefs d’établissements qui font leur possible et quand ils convoquent les parents, ces derniers ne viennent pas répondre ». Ce qu'il trouve inadmissible.
La responsable suivi-évaluation de la Cosydep, Elisabeth Massaly, reconnait que la consommation de drogue gagne du terrain dans l’espace éducatif. Aussi bien chez les garçons que les filles. Pour lui, la drogue s’est beaucoup plus rapprochée de l’espace scolaire. Et cela n’est pas sans conséquence.
La Cosydep a entamé une réflexion sur ce phénomène et surtout sur la lutte contre le retour des kiosques de tabac qui sont établis aux abords des écoles. « C’est plus visible en banlieue. Le second défi reste la prévention, l’alerte précoce. Car le dispositif de prise en charge est important », soutient-elle.
La Cosydep compte également promouvoir un débat social et politique, ainsi que la mobilisation des communautés de base. Mamadou Moustapha Diagne suggère, pour sa part, tout simplement de déplacer les établissements scolaires qui se trouvent à coté de marché. Il invite les présidents des conseils départementaux et les maires à le faire, livre « Enquête ».
Selon lui, les parents sont interpellés en premier. «Beaucoup de parents ne surveillent plus leurs enfants. L’emploi du temps de l’élève doit être défini et suivi. Aller dans son école pour constater son assiduité, connaître ses professeurs et surveiller l’amitié de ses enfants et ses fréquentations», préconise-t-il. Avant d’évoquer que l’école est victime des milieux dans lesquels elle est implantée.
Après les parents, vient l’école. « Dans les collèges, parfois entre des cours, les enfants sortent, ils restent des heures dehors, vont dans des quartiers. Il y a beaucoup de chefs d’établissements qui font leur possible et quand ils convoquent les parents, ces derniers ne viennent pas répondre ». Ce qu'il trouve inadmissible.
La responsable suivi-évaluation de la Cosydep, Elisabeth Massaly, reconnait que la consommation de drogue gagne du terrain dans l’espace éducatif. Aussi bien chez les garçons que les filles. Pour lui, la drogue s’est beaucoup plus rapprochée de l’espace scolaire. Et cela n’est pas sans conséquence.
La Cosydep a entamé une réflexion sur ce phénomène et surtout sur la lutte contre le retour des kiosques de tabac qui sont établis aux abords des écoles. « C’est plus visible en banlieue. Le second défi reste la prévention, l’alerte précoce. Car le dispositif de prise en charge est important », soutient-elle.
La Cosydep compte également promouvoir un débat social et politique, ainsi que la mobilisation des communautés de base. Mamadou Moustapha Diagne suggère, pour sa part, tout simplement de déplacer les établissements scolaires qui se trouvent à coté de marché. Il invite les présidents des conseils départementaux et les maires à le faire, livre « Enquête ».