Barack Obama, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown vont mettre Mahmoud Ahmadinejad face à ses responsabilités. Vendredi, à partir de 14 h 30 (heure de Paris), peu avant l'ouverture de la session du G20, à Pittsburgh, les trois dirigeants feront une déclaration commune accusant l'Iran d'avoir bâti une usine secrète pour fabriquer du combustible nucléaire. C'est ce qu'a révélé le New York Times vendredi, une information confirmée par Paris et Washington.
Obama, Sarkozy et Brown demanderont à l'Iran d'autoriser l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à conduire une inspection immédiate des installations, situées à Qom, à environ 160 km au sud-ouest de Téhéran.
Les officiels américains traqueraient ce projet depuis des années. Mais le président américain aurait décidé de le rendre public après que l'Iran eut découvert, il y a quelques semaines à peine, que les agences de renseignement occidentales étaient au courant. Dans un courrier adressé à l'AIEA, le 21 septembre, l'Iran a informé qu'un second centre d'enrichissement d'uranium, en plus de celui de Natanz, était en construction, a déclaré un porte-parole de l'AIEA vendredi, à Vienne. Dans sa lettre, l'Iran indique que le niveau d'enrichissement "ira jusqu'à 5 %". Ce niveau est insuffisant, selon les experts, pour servir dans la fabrication d'armes atomiques.
Vers des sanctions ?
Téhéran a toujours affirmé produire de l'uranium enrichi pour servir de combustible à sa centrale atomique, alors que les pays occidentaux soupçonnent le régime islamique de vouloir se doter en secret de l'arme atomique pour la fabrication de laquelle il faut disposer d'uranium hautement enrichi. Le courrier iranien a également indiqué à l'AIEA qu'elle recevrait des "informations complémentaires en temps utile", a souligné le porte-parole de l'AIEA.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'en a pourtant pas soufflé mot lors de sa visite, cette semaine, à l'Assemblée générale des Nations unies, où il a réitéré sa volonté de coopérer pleinement avec les inspecteurs, tout en insistant sur le fait que les allégations sur un éventuel programme d'arme nucléaire n'étaient que fictions.
Les Américains affirment que cette usine récemment découverte n'est pas encore opérationnelle, mais qu'elle pourrait l'être l'année prochaine. L'objectif affiché de cette annonce est d'arriver à mettre les Iraniens sur la défensive et de faciliter l'établissement de sanctions internationales à l'encontre de Téhéran, dans le cas où le pays bloquerait les inspecteurs ou refuserait d'arrêter son programme nucléaire. Avant sa déclaration de vendredi avec Sarkozy et Brown, Obama a demandé aux plus hauts fonctionnaires des services secrets d'informer le directeur adjoint de l'AIEA, Olli Heinonen, et à d'autres diplomates de partager leurs découvertes avec la Chine, la Russie et l'Allemagne, tous acteurs incontournables dans les négociations avec l'Iran.
Source: Le Point
Obama, Sarkozy et Brown demanderont à l'Iran d'autoriser l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à conduire une inspection immédiate des installations, situées à Qom, à environ 160 km au sud-ouest de Téhéran.
Les officiels américains traqueraient ce projet depuis des années. Mais le président américain aurait décidé de le rendre public après que l'Iran eut découvert, il y a quelques semaines à peine, que les agences de renseignement occidentales étaient au courant. Dans un courrier adressé à l'AIEA, le 21 septembre, l'Iran a informé qu'un second centre d'enrichissement d'uranium, en plus de celui de Natanz, était en construction, a déclaré un porte-parole de l'AIEA vendredi, à Vienne. Dans sa lettre, l'Iran indique que le niveau d'enrichissement "ira jusqu'à 5 %". Ce niveau est insuffisant, selon les experts, pour servir dans la fabrication d'armes atomiques.
Vers des sanctions ?
Téhéran a toujours affirmé produire de l'uranium enrichi pour servir de combustible à sa centrale atomique, alors que les pays occidentaux soupçonnent le régime islamique de vouloir se doter en secret de l'arme atomique pour la fabrication de laquelle il faut disposer d'uranium hautement enrichi. Le courrier iranien a également indiqué à l'AIEA qu'elle recevrait des "informations complémentaires en temps utile", a souligné le porte-parole de l'AIEA.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'en a pourtant pas soufflé mot lors de sa visite, cette semaine, à l'Assemblée générale des Nations unies, où il a réitéré sa volonté de coopérer pleinement avec les inspecteurs, tout en insistant sur le fait que les allégations sur un éventuel programme d'arme nucléaire n'étaient que fictions.
Les Américains affirment que cette usine récemment découverte n'est pas encore opérationnelle, mais qu'elle pourrait l'être l'année prochaine. L'objectif affiché de cette annonce est d'arriver à mettre les Iraniens sur la défensive et de faciliter l'établissement de sanctions internationales à l'encontre de Téhéran, dans le cas où le pays bloquerait les inspecteurs ou refuserait d'arrêter son programme nucléaire. Avant sa déclaration de vendredi avec Sarkozy et Brown, Obama a demandé aux plus hauts fonctionnaires des services secrets d'informer le directeur adjoint de l'AIEA, Olli Heinonen, et à d'autres diplomates de partager leurs découvertes avec la Chine, la Russie et l'Allemagne, tous acteurs incontournables dans les négociations avec l'Iran.
Source: Le Point