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L’ex-président Tchadien Hissène Habré a été arrêté sur la base des documents fournis par la Justice Belge et les magistrats Tchadiens mais aussi des missions menées par le procureur et son staff. Le procureur général près des Chambres Africaines Extraordinaires, Mbacké Fall a expliqué : «nous avons reçu des documents et des auditions que nous avons été vérifiés en Belgique et au Tchad. Les renseignements et documents obtenus ainsi que les auditions que nous avons effectuées nous permettent d’enclencher des poursuites». Il a indiqué qu’après avoir procédé «aux vérifications, recoupements et nous avons réfléchis à une stratégie de poursuite qui a été adoptée sur la base des statuts des chambres Africaines des droits de l’homme notamment en son article 17».
Pour la Belgique, le parquetier a déclaré : «Le juge belge nous a envoyé par valise diplomatique des documents. Nous avons été en Belgique pour un échange d’expérience et savoir comment ils ont travaillé sur ce dossier. De retour de Bruxelles, nous avons été au Tchad pour enquêter à Djaména. Echange avec les magistrats parce qu’il y a un dossier qui avait été ouvert depuis 2000 contre Hissène Habré».
Les Chambres Africaines Extraordinaires ne se sont pas simplement limités à ces étapes. Elles ont également pris connaissance des rapports des organisations internationales de défense des droits de l’homme. Et de conclure : «Une fois à Dakar, il ne nous restait plus qu’à finaliser. Et nous avons fait notre réquisitoire. Une semaine après notre retour à Dakar, nous avions demandé que Habré soit arrêté et placé en détention. Mais du fait de l’insuffisance des forces de l’ordre avec la visite de Barack Obama, nous avons attendu dimanche 30 juin». Mbacké Fall de faire comprendre «nous avons saisi le juge d’instruction pour lui fournir le dossier avec les implications criminelles».
Pour la Belgique, le parquetier a déclaré : «Le juge belge nous a envoyé par valise diplomatique des documents. Nous avons été en Belgique pour un échange d’expérience et savoir comment ils ont travaillé sur ce dossier. De retour de Bruxelles, nous avons été au Tchad pour enquêter à Djaména. Echange avec les magistrats parce qu’il y a un dossier qui avait été ouvert depuis 2000 contre Hissène Habré».
Les Chambres Africaines Extraordinaires ne se sont pas simplement limités à ces étapes. Elles ont également pris connaissance des rapports des organisations internationales de défense des droits de l’homme. Et de conclure : «Une fois à Dakar, il ne nous restait plus qu’à finaliser. Et nous avons fait notre réquisitoire. Une semaine après notre retour à Dakar, nous avions demandé que Habré soit arrêté et placé en détention. Mais du fait de l’insuffisance des forces de l’ordre avec la visite de Barack Obama, nous avons attendu dimanche 30 juin». Mbacké Fall de faire comprendre «nous avons saisi le juge d’instruction pour lui fournir le dossier avec les implications criminelles».