Le président du mouvement politique « Rewmi », Idrissa Seck était hier, dimanche 21 août l’hôte de la ville sainte de Touba où il s’est rendu pour recueillir les prières du Khalife général des mourides et celles de tous les descendants de Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba pour sa candidature à la prochaine élection présidentielle de 2012. Le maire de Thiès a été reçu par le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké. Après un bref tête à tête avec le chef de la confrérie mouride, il s’est rendu à la résidence du porte-parole du Khalife général des mourides. Là, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké qui s’est entretenu avec son hôte pendant au moins une heure, lui a demandé d’être patient et endurant.
Idrissa Seck a lui a fait part de sa candidature à la prochaine présidentielle, tout comme il lui a esquissé son programme spécial pour Touba qui devrait prendre en compte la grande mosquée, la transformation des cimetières en nécropole moderne car chaque mouride veut être inhumé à Touba. Il a en effet déclaré au porte-parole : « je suis venu à Touba pour informer Serigne Bi et vous informer vous les descendants de Cheikh Ahmadou Bamba de ma volonté de participer aux compétitions électorales futures et partager également avec vous des informations se rapportant au programme que je nourris pour le Sénégal ,mais aussi plus spécifiquement celui que je nourris pour Touba.
Je suis venu également solliciter des prières pour que le Sénégal soit préservé de toutes les calamités pendant l’exercice de deux mandats que je sollicite au peuple sénégalais et qu’ils s’effectuent dans des conditions exceptionnelles qui vont entrainer la paix ,la stabilité, et la prospérité pour le pays et au-delà, pour tout le continent africain. Je suis extrêmement satisfait de l’accueil que j’ai reçu ici à Touba et mon espoir est très grand au regard des prières reçues ». Il a cependant souligné à Serigne Abdou Khadre que le programme le plus important était celui du développement du pays tout entier. Il lui a aussi indiqué qu’il travailler exclusivement au départ de me Abdoulaye Wade du pouvoir. « Je ne suis pas un plan B, je suis un plan A. Ce plan dont je suis moi-même le concepteur. Je l’avais dit ici à Touba que je n’ai plus de contact direct ni indirect avec me Abdoulaye Wade. Je travaille exclusivement pour son départ du pouvoir. J’ai pris acte de mon exclusion du parti démocratique sénégalais (Pds).
Je fonderai un cadre légal pour accueillir le grand rassemblement de la famille libérale pour aller aux compétitions électorales. Mais je ne suis pas associé ni de prêt ni de loin à tout ce que Wade peut faire ou penser », a-t-il martelé avant d’ajouter, « si Me Wade venait acquérir suffisamment de la sagesse pour décider de respecter la constitution et de se retirer de la compétition, je lui demanderai de s’abstenir de designer un successeur. Il appartient au peuple sénégalais propriétaire des suffrages de designer son remplaçant ».
Analysant la situation politique nationale, l’ancien Premier ministre de Wade a souligné : « c’est une situation difficile porteuse de graves troubles liées à la volonté du président de la République de violer la constitution qui lui interdit de participer aux élections. Mais je demeure persuader que le Sénégal est riche en ressources humaines exceptionnelles, d’autorités religieuses et de partenaires à travers le monde qui nous éviteront des troubles. Je nourris l’espoir que la sagesse en dernière ressort prévale et que nous puissions avoir une élection apaisée pour que le meilleur candidat choisi par les populations sénégalaises puisse rassembler la totalité des ressources humaines du pays au service exclusif du développement social du Sénégal".
Adama NDIAYE (Sud quotidien)
Idrissa Seck a lui a fait part de sa candidature à la prochaine présidentielle, tout comme il lui a esquissé son programme spécial pour Touba qui devrait prendre en compte la grande mosquée, la transformation des cimetières en nécropole moderne car chaque mouride veut être inhumé à Touba. Il a en effet déclaré au porte-parole : « je suis venu à Touba pour informer Serigne Bi et vous informer vous les descendants de Cheikh Ahmadou Bamba de ma volonté de participer aux compétitions électorales futures et partager également avec vous des informations se rapportant au programme que je nourris pour le Sénégal ,mais aussi plus spécifiquement celui que je nourris pour Touba.
Je suis venu également solliciter des prières pour que le Sénégal soit préservé de toutes les calamités pendant l’exercice de deux mandats que je sollicite au peuple sénégalais et qu’ils s’effectuent dans des conditions exceptionnelles qui vont entrainer la paix ,la stabilité, et la prospérité pour le pays et au-delà, pour tout le continent africain. Je suis extrêmement satisfait de l’accueil que j’ai reçu ici à Touba et mon espoir est très grand au regard des prières reçues ». Il a cependant souligné à Serigne Abdou Khadre que le programme le plus important était celui du développement du pays tout entier. Il lui a aussi indiqué qu’il travailler exclusivement au départ de me Abdoulaye Wade du pouvoir. « Je ne suis pas un plan B, je suis un plan A. Ce plan dont je suis moi-même le concepteur. Je l’avais dit ici à Touba que je n’ai plus de contact direct ni indirect avec me Abdoulaye Wade. Je travaille exclusivement pour son départ du pouvoir. J’ai pris acte de mon exclusion du parti démocratique sénégalais (Pds).
Je fonderai un cadre légal pour accueillir le grand rassemblement de la famille libérale pour aller aux compétitions électorales. Mais je ne suis pas associé ni de prêt ni de loin à tout ce que Wade peut faire ou penser », a-t-il martelé avant d’ajouter, « si Me Wade venait acquérir suffisamment de la sagesse pour décider de respecter la constitution et de se retirer de la compétition, je lui demanderai de s’abstenir de designer un successeur. Il appartient au peuple sénégalais propriétaire des suffrages de designer son remplaçant ».
Analysant la situation politique nationale, l’ancien Premier ministre de Wade a souligné : « c’est une situation difficile porteuse de graves troubles liées à la volonté du président de la République de violer la constitution qui lui interdit de participer aux élections. Mais je demeure persuader que le Sénégal est riche en ressources humaines exceptionnelles, d’autorités religieuses et de partenaires à travers le monde qui nous éviteront des troubles. Je nourris l’espoir que la sagesse en dernière ressort prévale et que nous puissions avoir une élection apaisée pour que le meilleur candidat choisi par les populations sénégalaises puisse rassembler la totalité des ressources humaines du pays au service exclusif du développement social du Sénégal".
Adama NDIAYE (Sud quotidien)