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«Le procureur a bouclé son enquête mais il n’a pas osé entendre Idriss Déby, l’ancien patron des services de sécurité de M. Habré. J’ai suivi la conférence de presse de M. Mbacké Fall où il a dit : «l’instruction va se poursuivre, s’il y a des gens qui doivent être poursuivis, il ne faut pas écarter des surprises». C’est parce que M. Déby est chef d’Etat tout puissant qu’il n’a pas osé l’auditionner ou le poursuivre. Il y a deux poids, deux mesures dans cette procédure», a défendu Me El Hadji Diouf qui a tenu un point de presse spontanément devant les locaux des Chambres Africaines Extraordinaires sis à Sacré cœur cité Keur Gorgui .
L’avocat est revenu sur la visite du procureur Mbacké Fall au Tchad. «On entend les ennemis de Habré présentés par Déby, des témoins à charge pour qu’on ne poursuive pas Idriss Deby qui est uniquement et entièrement responsable des tortures si torture il y a eu du temps du règne de Hissène Habré» a-t-il clamé.
El Hadji Diouf se dit convaincu que «Deby ne peut sortir indemne de cette procédure parce qu’il est était le conseiller en sécurité de Habré, le patron des services de sécurité du Tchad et les commissaires de police lui rendaient des comptes directement». Il a tenu à indiquer : «un président de la République ne parle pas directement avec des commissaires de police. Mais Déby lui était tout le temps informé. Un président ne va pas à des enterrements dans des fosses ou charniers. Ce n’est pas le rôle d’un président».
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