Le gouvernement sénégalais a annoncé jeudi un amendement à son projet de loi instituant une élection sur un ticket "un président et un vice-président" de la République, selon le ministre de la Justice, Cheikh Tidjane Sy
Les députés examinent, en séance plénière, le projet instaurant une élection sur ticket du président et du vice-président de la République du Sénégal, sur fond de tension à Dakar et à l’intérieur du pays.
M. Sy qui intervenait à la suite de la lecture de l’exposé des motifs de la loi à l’examen en plénière à l’Assemblée nationale, a invoqué la définition de la démocratie qui, selon lui, ne se limite pas seulement à une "loi de la majorité".
Il a indiqué que l’amendement qui sera présenté "de manière formelle", avant de rappeler le maintien des dispositions de l’article 33 de la Constitution du Sénégal.
Ce texte de loi du gouvernement sénégalais qui veut instaurer une présidentielle sur ticket, une nouveauté dans le pays, a été adopté mardi par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, une semaine après son adoption en Conseil des ministres.
Voici le contenu de cet article 33 :
"Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret.
"Nul n’est élu au premier tour s’il n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés.
"Si aucun candidat n’a obtenu la majorité requise, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel.
"Sont admis à se présenter à ce second tour, les deux candidats arrivés en tête au premier tour.
"En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour être élu."
Les députés examinent, en séance plénière, le projet instaurant une élection sur ticket du président et du vice-président de la République du Sénégal, sur fond de tension à Dakar et à l’intérieur du pays.
M. Sy qui intervenait à la suite de la lecture de l’exposé des motifs de la loi à l’examen en plénière à l’Assemblée nationale, a invoqué la définition de la démocratie qui, selon lui, ne se limite pas seulement à une "loi de la majorité".
Il a indiqué que l’amendement qui sera présenté "de manière formelle", avant de rappeler le maintien des dispositions de l’article 33 de la Constitution du Sénégal.
Ce texte de loi du gouvernement sénégalais qui veut instaurer une présidentielle sur ticket, une nouveauté dans le pays, a été adopté mardi par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, une semaine après son adoption en Conseil des ministres.
Voici le contenu de cet article 33 :
"Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret.
"Nul n’est élu au premier tour s’il n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés.
"Si aucun candidat n’a obtenu la majorité requise, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel.
"Sont admis à se présenter à ce second tour, les deux candidats arrivés en tête au premier tour.
"En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour être élu."
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